| | | Somewhere over the rainbow... with Abbi =3 |  |
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Stefan W. O'Connor
5ème Année à Muddleaf  Nombre de messages : 257 Age : 34 Maison : Muddleaf Date d'inscription : 23/04/2008 | Sujet: Somewhere over the rainbow... with Abbi =3  Ven 9 Mai - 21:58 | |
| DRIIIIIIIIIIIIIING !
Au fond de la salle de cours de Sortilèges, Stefan s'étira largement, levant ses bras aussi haut qu'il le pouvait. Enfin ! Les cours étaient finis ! Il ne détestait pas travailler, mais il fallait dire que la matinée n'avait pas très bien commencé : deux heures de Divination suivies de deux d'Histoire de la Magie. Formidable... Heureusement, le Muddleaf adorait les cours de Sortilèges, alors les deux dernières heures de la journée avaient été plus agréables. Il se leva et rangea ses affaires en saluant son voisin de table. Son sac en bandoulière sur l'épaule, il se dirigeait vers la sortie lorsque le professeur l'interpela :
- Monsieur O'Connor. Pouvez-vous venir un instant s'il vous plaît ?
C'était si gentillement demandé u____u Stefan s'approcha du bureau du professeur, s'interrogeant sur la cause de cette demande. Avait-il fait trop d'erreurs dans l'énonciation de ses sortilèges ? Il lui semblait pourtant les avoir tous réussis, même le nouveau qu'il venait de leur apprendre. Face à lui, il posa d'abord son regard sur le bureau impeccablement rangé ; tout le contraire du sien en fait. Enfin, il leva les yeux vers son professeur de Sortilèges.
- Monsieur O'Connor. Je tenais à vous féliciter pour votre travail et vos résultats dans la matière. Vous êtes un très bon élève.
- Merci monsieur.
Finalement, il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. En effet, Stefan travailler comme un dingue mais c'était surtout parce qu'il avait comme but de devenir enseignant dans une école de sorcellerie, et certainement pas pour passer comme un bon élève aux yeux de ses professeurs. Tout ça, c'était uniquement pour lui. Et puis, il fallait avouer que son intérêt pour la matière l'aidait beaucoup, car il ne parvenait jamais à obtenir de si bons résultats dans des cours comme la Divination ou l'Histoire de la Magie. La question de son professeur le sortit cependant de ses pensées.
- Avez-vous déjà une idée de projet une fois que vous aurez fini vos études ?
- Heu, oui. En fait, j'aimerai beaucoup enseigner dans une école de sorcellerie.
- Vraiment ? Eh bien, je pense que vous possédez les capacités nécessaires pour y parvenir. Sur ce, bonne fin de journée monsieur O'Connor.
- Merci monsieur. Vous aussi, au revoir.
Il lui sourit mais au fond, c'était quelque peu ironique. La plupart de ses autres professeurs lui avaient déjà fais ce genre de discours concernant ses résultats scolaires, alors il savait bien tout ça. Et puis, généralement, un élève obtenant de bonnes notes se rendait bien compte tout seul qu'il se débrouillait bien. Enfin  Il sortit de la salle et pris une grande inspiration. Cette fois, il était bel et bien libre ! Il songea à l'avance à la douche chaude qu'il pourrait prendre pour se relaxer, les succulents mets qu'il mangerait au moment du repas, entouré de quelques amis. De nouveau enthousiaste, il s'engouffra dans le corridor. Au moment où il allait emprunter l'escalier qui menaient à l'étage supérieur, il aperçut un peu plus loin une silhouette qu'il connaissait bien. Le sourire au lèvres, il s'avança d'un pas enjoué vers cette personne. Il n'eut même pas fais une dizaine de pas dans sa direction que celle-ci se retourna.
- Salut Abbi.
Comme le fait de sourire n'aurait servi à rien, il tenta de parler d'une voix extrêmement joyeuse pour montrer qu'il était heureux de la voir. Abbigail, sa meilleure amie. Il posa sa main droite sur son épaule et lui fit la bise. En effet, faire la bise à une aveugle pouvait paraître assez surprenant, mais Stefan ne trouvait pas du tout. Il l'avait toujours considérée comme une personne possédant les mêmes capacités que les autres, et il fallait voir à quelle point elle pouvait se montrer douée ! Il l'admirait tellement, d'une part pour le courage dont elle avait du faire preuve pour surmonter son handicap, mais aussi pour la facilité avec laquelle elle parvenait à vivre avec. C'était comme si cela avait fait partie d'elle depuis sa naissance.
- Alors, pas trop dur cette journée ?
Ce jour-là encore, Abbi s'était vêtue de milles et une couleurs, ce qui faisait en sorte qu'on la remarquait bien dans les couloirs xDD Ses vêtements colorés faisaient ressortir le noir de ses cheveux et la pâleur de son visage, mais elle était toujours très jolie. Elle avait un corps si fin, si frêle, qu'elle donnait sans cesse envie à Stefan de la protéger. Et puis elle était tellement gentille, parfois même trop. C'était bien connu, la plupart des gens profitaient des personnes trop généreuses comme Abbi, qui donnaient sans compter et sans rien attendre en retour.
- Tu allais quelque part en particulier ou bien ?...
Elle était de la même maison et de la même année que lui, alors il la voyait déjà tous les jours. Malgré cela, il adorait passer du temps avec elle en dehors des cours. Il aimait beaucoup rire avec elle et c'était quelqu'un de tellement... humain ! | |
| | | | Abbigail T. Austen
5ème Année à Muddleaf  Nombre de messages : 119 Maison : Muddleaf Date d'inscription : 06/04/2008 | | Sujet: Re: Somewhere over the rainbow... with Abbi =3 Dim 11 Mai - 3:18 | |
| É ternel est son étincelle,
Dans un monde obscur où l'on regarde avec les yeux du coeur,
Je vois la clarté pur de la vie,
La simplicité, la chaleur et l'amour des sentiments sont
ce avec quoi j'apprends à cheminer.
L'instinct.
- ABBIII, ABBIIII ! La détresse et l’inquiétude transparente dans les cris du jeune homme s’intensifiait dans chacune des oreilles. Une alarme tonitruante, un son strident écorchant les tympans des gens aux alentours. Les regards alarmés se tournèrent vers ce jeune à la silhouette rachitique, dans la curiosité d’un instant. Puis ce regard mêlant auparavant la curiosité et la mélancolie de leur vie monotone se changa en un masque de tristesse, renfermé sur eux-mêmes dans leur désolante impuissance.Le corps d’une jeune fille à la peau d’un blanc maladif était étendue sur la chaussée, mêlant ses cheveux en broussaille à une masse pourpre Dans ses derniers instants de conscience, elle tourna sa tête vers son frère et l’observa une dernière fois. MAMAN, APPEL LES SECOURS ! Le garçon se jeta auprès de sa soeur, tenant sa tête contre son torse, il lui murmura de douces paroles, en un vain espoir de réconforter le corps inerte de sa petite soeur...
- Abbigail ... Est-ce que tu m’entends ? Le jeune homme se trouvait au chevet de sa petite soeur, à une hôpital moldue, après l’accident qui avait eu lieu à la sortie de la voie neuf et trois quart. La jolie brunette avait eu un grave accident et avait été transporter d’urgence à un centre d’hospitalité. Le jeune sorcier observait avec une certaine anxiété les médecins s’occuper de la cadette de la famille. Une certaine appréhension agitait son regard. Lorsque les médecins avaient enfin quitter la chambre, l’aîné s’était assis à son chevet. Il avait attendu. Observant encore et encore la frêle silhouette de Thérésa dans son lit. Il observait ses yeux clos, épris d’un profond sommeil. Il observait son visage serein, mais pourtant rayé d’un trait d’inquiétude. Puis il avait pris la main d’Abbigail dans la sienne, elle qui conservait toujours une étrange froideur. Il lui avait parler, lentement. Abbi, je sais que tu m’entends, réveil-toi, s’il te plaît, Il poussa un soupir devant le mutisme d’Abbigail. Il leva les yeux au Ciel, un instant. Elle ouvrit les yeux. Ses beaux yeux bleus. Le néant, elle ne constatait que l’obscurité. Elle ne vivait dans les Ténèbres.
Ce souvenir la hantait depuis maintenant des années. Ce souvenir où la panique s’était insérée dans son esprit, incertaine et confuse. Au fil des trois dernières années qui avaient suivies, Abbigail avait apprit à vivre dans le noir. L’aveugle voit dans les temps obscurs la clarté dans laquelle il n’a pas vision.
DRIIIIIIIIIIIING !
La cloche annonçant la fin des cours sortit Abbigail de ses pensées. Elle constata avec confusion qu’elle n’avait écouté en rien le contenu du cour, préférant plutôt vaquer dans une rêverie passagère, image d‘un passé plutôt confus et d‘un futur qu‘elle aimât à imaginer. Elle ramassa rapidement ses articles de cours en tâtonnant sur son bureau. Abbigail fonça rapidement en dehors de la salle de cours, s’avança rapidement dans les couloirs. Certains maugréaient à son passage, car elle bousculait parfois des élèves.
Avant que Stefan ne la salut, Abbigail fut déjà tournée vers celui-ci. Elle devinait maintenant la présence de son ami avant même d’entendre sa voix, de sentir sa présence près d’elle, ou encore son odeur. Elle sentait quand Stefan était près d’elle. Ainsi, un sourire illumina joliment son visage à l’arrivée du jeune homme et elle le salua d'une voix fort enjoué, trahissant son envie de le voir après ses cours fort ennuyant.
- Hmmm, non pas très dur, dit-elle avec une certaine moue comique, avant de découvrir ses dents d’un éclatant sourire. Même si mon chat m'a encore fait des misères Abbigail roula des yeux à la suite de cette phrase des moins étonnantes, puisqu'il lui arrivait sans cesse de perdre son chaton dans l'école. Malgré tout, elle ne s'inquietait pas beaucoup pour lui, qui devait roupiller sur son lit.
- Non, mais tu veux bien m'amener quelque part ? lui demanda-t-elle après qu'il lui est demandé si elle allait quelque part. Ainsi, elle glissa ses doigts entre les siens afin que Stefan la guide dans les couloirs, il n'avait plus très le choix maintenant ^^
J'ai répondue plus tôt que je ne le prévoyais,
J'avaiss envie de répondre à ce rp ^^ | |
| | | | Stefan W. O'Connor
5ème Année à Muddleaf Nombre de messages : 257 Age : 34 Maison : Muddleaf Date d'inscription : 23/04/2008 | | Sujet: Re: Somewhere over the rainbow... with Abbi =3 Mer 14 Mai - 16:42 | |
| [HJ : C'est pas très long, sorry V___V...]
Stefan n'avait pu s'empêcher de sourire à son tour au salut d'Abbigail. Sa voix douce et chaleureuse lui mit du baume au coeur. En sa présence, le jeune homme se sentait toujours apaisé et tout à fait serein. Il se disait souvent que s'il avait été croyant, Abbi aurait été pour lui un ange. Enfin, plus exactement une sorte d'ange gardien. Celui qui prenait soin de vous et qui veillait à votre bonheur comme si sa seule existence dépendait de cela. Mais surtout, celui dont vous ne vouliez pas vous séparer. Certes, la comparaison pouvait paraître un peu niaise, mais Stefan la voyait ainsi. S'il avait pu, il aurait aimé passer ses journées entières avec elle, juste pour être à ses côtés. Égoïste ? Un petit peu en ce qui concernait Abbigail. Mais malgré ce désir, il veillait toujours à ne pas être sans arrêt après elle. Il détestait que quelqu'un le colle au point de devenir particulièrement lourd, alors il évitait de faire ce genre de choses envers ses amis.
Il rit à la moue qu'Abbi fit en lui disant que sa journée s'était bien passée. Elle avait le don d'être très expressive lorsqu'elle le voulait, ce qu'on attendait généralement pas de la part d'une aveugle. Elle roula des yeux en plaisantant au sujet de son capricieux de chat qui avait du mal à rester en place. Stefan la regarda en songeant que ses yeux avaient sans doute été très beaux avant qu'elle ait son accident. Il les imaginait d'un bleu très profond, aussi bleus que les mers du Sud dans lesquelles on pouvait facilement se noyer. Puis il sortit de cette pensée et songea comme ce devait être dur pour elle lorsqu'elle devait se mettre à la recherche de son chat.
- Si ça se trouve, il est parti taper la causette à Félix =)
Il avait dit cela d'un ton rieur, histoire qu'Abbigail ne s'inquiète pas trop. De toute façon, si son amie avait besoin d'aide pour le chercher, il l'aiderait avec grand plaisir.
Il ressentit une grande satisfaction lorsqu'elle lui dit qu'elle n'avait nul part en particulier où se rendre. En revanche, il fut un peu surpris lorsque juste après elle lui demanda de la mener quelque part. Il s'interrogeait sur le lieu dont il pouvait s'agir lorsque, sans qu'il s'y soit attendu, elle avait glissé sa main menu dans la sienne beaucoup plus forte. Le jeune homme avait alors été pris d'un léger frisson et de petits picotements au ventre, sans doute dus à la sensation froide de la main d'Abbi. Il avait doucement resserré ses doigts sur les siens dans un soucis de les réchauffer. Stefan avait toujours pensé que, s'il avait un jour tenu la main d'Abbigail comme il le faisait maintenant, il se serait senti aussi gêné et mal à l'aise que s'il avait s'agit d'une autre fille. Cependant, en cet instant précis, il ne ressentait absolument aucun sentiment de gêne. Au contraire, ce geste lui paraissait désormais tout à fait normal et en aucun cas déplacé. Même les regards curieux des élèves qui passaient à ce moment-là dans le couloir ne perturbaient en rien sa tranquillité. Malgré le fait que son coeur se soit subitement mis à palpiter sans qu'il sache pourquoi, il se sentait infiniment bien, tout simplement, avec Abbi. Il se mit un sourire un peu bêtement.
- Et où mademoiselle Austen souhaite-t-elle que je la conduise ?
Peu importait l'endroit jusqu'où il devrait la guider, pourvu qu'il puisse quand même rester encore un peu avec elle. | |
| | | | Abbigail T. Austen
5ème Année à Muddleaf Nombre de messages : 119 Maison : Muddleaf Date d'inscription : 06/04/2008 | | Sujet: Re: Somewhere over the rainbow... with Abbi =3 Lun 26 Mai - 4:24 | |
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Les meubles sont sans vie, décoloré, dépourvu d’identité, il reste figé à une époque indéfinie. Les murs se dressent en de somptueuses forteresses sur cette Terre qui s’épuise lentement à soutenir ainsi le poids que nous lui faisons porter. Tout ce qui donne vie à ce paysage, c’est nous. Nous ferons fondre l’avenir dans la bonté avec un sourire mélodieux, de tendresse et d’humour pour seule arme.
Coeur, un être d’une imprévisibilité constante qui semble vous prendre au dépourvu, s’opposant continuellement à votre raison. En matière de Coeur, Abbigail avait le plus imprévisible et le plus téméraire de tous. Jamais ils ne se contenteraient de se plier à son raisonnement, préférant courir à droite et à gauche sans vraiment s’arrêter pour pousser un moment un soupir de lassitude. Téméraire, son Coeur ne cessait de lui désobéir, prétextant plutôt une petite fuite chez le Mont des sensations fortes ou encore un petit cadeau pour son voisin, celui qui lui volait depuis deux jours ses petits trésors. Imprévisible, il lui échappait sans cesse de définir exactement ce qu’il ressentait dans sa petite vie bien rangée. Un jour, elle le retrouvait, le suivant, elle le perdait.
Abbigail se souvenait du premier jour où elle avait égaré son Coeur. Une sensation profonde d’angoisse avait tordu son propre coeur dans tous les sens, retournant et retournant dans sa gorge un plein de peur et d’anxiété devant la disparition de ce petit être qu‘elle avait appris à aimer. Cette sensation de vouloir crier sa détresse sans réussir à la faire sortir, car elle était perdue dans un monde d‘une grande noirceur. Elle avait alors vu la perfidie du Destin, le manque de volonté et de générosité de certains hommes qu‘elle associait maintenant à des gens qui ne souhaite s‘arrêter à cette simple image qui relève de l‘ordinaire, s’attachant plutôt à leur propre vie, ne dérivant en aucun cas dans celle d‘une autre qui pourrait occuper une part de la leur... Alors qu’elle appelait fortement son nom, avec un attachement visible pour celui qu’elle cherchait, un vieil homme s’était avancé vers la petite fille, tenant entre ses mains le Coeur de la jeune fille.
À ce moment où elle se tenait devant Stefan, Abbigail ne put réprimer un sourire en pensant que Stefan ressemblait bien à ce vieil homme qui lui avait autrefois tendue la main. Elle retrouvait en son ami quelque chose d’indéfinissable concrètement. Pour le moment, elle se plaisait à le comparé à ce vieil homme, d’une grande bonté et d’un grand soutient moral. Un sourire espiègle se dessina sur ses lèvres lorsqu’il lui parla de Félix. Elle ne pu empêcher un petit rire de franchir ses lèvres en imaginant son chat discuter avec celui de son ami. « Mon chat s’est mis dans la tête de faucher le chat de ma voisine qui a volé les trésors que Coeur à ramassé durant l’année. Peut-être bien qu’il fera de Félix son confrère de guerre, » Les histoires de son chat étaient parfois plutôt farfelue. Dans la jeunesse de l’âge, le chat de sa maîtresse ne cessait de se créer de petites aventures. Le chat de la voisine d’Abbi était sans doute son principal ennemi. Cette situation ne cessait d’amuser la Muddleaf.
Même en arborant cet air détaché et sans équivoque qui lui conservait son attitude naturel, souriante et enjoué, Abbigail terrait souvent ses émotions. Malgré qu’elle tentait de découvrir la profondeur de l’âme des autres, jamais elle n’avait cherché à en savoir plus sur elle même, se contentant d’être ce qu’elle est. Mais, tout compte fait, on pouvait relativement comparé son Coeur au sien, opposant ses émotions à sa raison, vivant d‘un sentiment à l‘autre sans se lasser, imprévisible, sans qu‘elle ne cherche à définir ses complexités. Lorsqu’elle prit la main de son meilleur ami, tout naturellement, elle ne songea pas à ce petit picotement qui parcourut son bras dans un léger frisson, cette sensation étrange qui s’éprit soudainement d’elle mais que sa raison repoussa doucement. Cette certaine envie d’échapper à l’emprise des doigts de son ami en une tentation de fuir cette réalité qui viendrait inévitablement. Tout se tiraillement intérieur qui vous attire les soudaines palpitations de votre coeur... Les pensées de la préfète ne purent s’empêcher de vaquer jusqu’au bal, en une pensée vague et momentanée. Stefan allait au bal avec quelqu'un d’autre, alors, franchement, il était inutile de se torturer ainsi l’esprit.
« Et où mademoiselle Austen souhaite-t-elle que je la conduise ? » Abbigail se tourna vers ce dernier, un sourire en coin au bout des lèvres. En fait, peut importe où il l’a mènerait, elle le suivrait n’importe où il irait. Tout ce qu’elle demandait, c’était qu’il marche ensemble. Pour toute réponse, elle avança de quelques pas, entraînant Stefan avec elle. « Monsieur O’Connor se ferait-il gentleman ? » dit-elle avait une voix rieuse et un sourire amusé au bout des lèvres. Profitant de son inattention, un mur sembla percuter la cinquième année. En fait, c’était un grand costaux aussi imposant qu’une brique et plus haut de trois tête. Il continua sa route sans se soucier des mouches qu’il percutait. Encore un peu sonnée, Abbigail se tourna vers Stefan avec ce même sourire espiègle qui l’agitait continuellement. « Ouch, faudrait j’apprenne à éviter ce genre de truc. Ç’est grand comme un dinosaure et ça frappe fort. »
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