Bal.} Jamie & Dixymène.

BAL. Quelle belle idée que celle-ci. Un bal. Et puis quoi encore ? Devoir se foutre méga chic là, et danser comme un con la valse devant tout le monde. Non mais n’importe quoi. En plus, quelle idée de mélanger les maisons. Déjà qu’il n’avait personne en particulier en vue, s’il devait affronter une tyran comme cavalière… LA JOIE. A ce point là il aurait largement préféré y aller seul, avec une simple amie, ou ne pas y aller du tout. Organiser une fête énorme dans la salle commune tiens ! Pour compromettre à cette idée de bal et faire tout le monde se ramener ! Une fête dans les règles de l’art. Avec tout le nécessaire pour s’amuser. De la bonne musique, de quoi manger, boire… Enfin, ça pouvait être sympa. Comploter pour que le bal de Malfoy soit un flop total. GENIAL.
Mais finalement le jeune homme eut une once de pitié pour la pauvre Scamander qui s’était sans doute faite en quatre pour pouvoir organiser cette soirée et tenter de lier les élèves entre eux. Alors autant ne pas lui casser tous ses espoirs pour ce soir. Le tout est que finalement il avait une cavalière. Et une Abraxas en plus ! Mortel. Il avait pensé à y aller seul pour se marrer un coup en voyant Thom’ se faire destroy par la Grace ou d’autres couples dans le genre, mais finalement il était dans le paquet lui aussi. Encore une belle soirée en perspective.

« T’y vas avec qui ?
-Grace. Toi ?
-Woodersen.
-NAAAAAAAAAN ? Celle de Beauxbâtons ? Qui arrêtait pas de…
-Ouep c’est ça. La blondinette plus jeune que moi qui arrêtait pas de…
-T’emmerder.
-Me mater. »

Sourire. Les deux amis d’enfance éclatèrent de rire brièvement. Eh beh. Ils étaient bien partis pour ce soir eux. Entre Grace qui était la meilleure amie de Ruthy Jensen, cette dernière semblant prendre Thom’ comme son bouc émissaire, et Dixymène qu’il avait eu la chance de connaître à BB et avec qui il avait lié une siiii forte amitié… Enfin, ce serait plutôt drôle. Dixy était le genre de fille giga coincée, super orgueilleuse, méga fixée sur la pureté du sang et tout ça. Ou du moins, c’est ce qui lui était apparu lorsqu’ils avaient eu l’occasion de se parler à Beauxb’. M’enfin, n’empêche que ça l’amusait pas mal de se prendre la tête avec la blondinette. A l’époque –et c’était toujours d’actualité d’ailleurs-, Woodesen était sa cadette d’un an. Et voir cette gamine de 12 ans qui voulait se la jouer à la madame-je-suis-supérieure-aux-autres-et-j’aime-le-montrer avec lui, l’amusait plus que tout. C’était comme devenu un rite quotidien. Croiser Dixymène, échanger deux trois vannes et repartir, le sourire aux lèvres. Parfois même ils entretenaient de vraies conversations placées sous le signe de l’ironie -avant tout-. Autant vous dire qu’au départ de celle qu’il aimait appeler ‘la gamine’, le jeune homme ressentit comme un vide. Eh oui, dur à se l’admettre, mais la blondinette lui avait manqué.
Et ils s’étaient retrouvés ici. Quel bonheur ! Mais dur dur le changement. Elle semblait être devenue encore plus froide et hautaine. M’enfin, ce serait sympa’ ce soir, le bal avec elle. Espérons que leurs habituelles vannes ne dégénèrent pas plus que cela. Ce serait franchement balot. Il avait même l’impression d’être le plus chanceux d’entre ses potes après tout. Au moins lui connaissait un minimum sa cavalière. Et ils ne s’entendaient pas si mal, même si tout passait par un échange de répliques cinglantes.

Bon. Encore quarante minutes manquaient à 19h. Et Thom’ et lui étaient encore là comme deux ahuris en uniforme de cours et aux cheveux en pétards à discutailler de tout et de rien, se marrer un bon coup avant l’intense soirée qui se présageait. Finalement Jamie se leva de son lit, balança un dernier oreiller au visage de son pote, et s’engouffra dans la salle de bain. Aussitôt dit, aussitôt fait, sous une douche brûlante. Thom’ se débrouillerait avec le peu d’eau chaude qu’il resterait. Tout le monde savait que Jamie aimait passer des heures sous le jet, donc une fois qu’il était entré dans la salle de bain, tant pis pour eux. Suite à une longue douche –et lorsqu’il en eut marre d’entendre ses potes marteler la porte de coups de poings pour qu’il se bouge-, le jeune homme se passa une serviette dans ses cheveux mouillés, frottant pour que ça sèche plus vite. Mais leur longueur n’était pas excessive, et il lui suffit donc d’y passer une main pour les arranger, pas trop en désordre, mais pas non plus trop rangés. Il n’allait pas à un mariage non plus. Fallait pas abuser. Après s’être passé un peu de parfum et tout, il sortit de la salle de bain en caleçons, juste le temps d’apercevoir Thom’ qui s’y engouffrait rapidement, juste avant de fermer la porte au nez d’un autre mec. Jam’ sourit, et haussa des épaules, comme pour dire qu’il était totalement innocent, et se dirigea vers sa malle. Ainsi débuta un lancer de fringues acrobatique dans tout le dortoir. Ca ? Non. Celle-là ? Pff. Non toujours pas. Ah, peut-être ! Merde, une tache. Argh.

Après encore de nombreuses minutes passées à essayer tout un tas de chemises, de vestes et tout, le jeune homme se regarda dans un miroir. Il portait des pantalons blancs, une chemise en lin bleu nuit/noire, rentrée dans ses pantalons, et une veste de costume grise. Pendant un instant le jeune homme hésita à mettre sa cravate, et puis il décida que non, ça ne lui ressemblait pas. Il l’enfila tout de même dans la poche de son pantalon, au cas ou Malfoy pétait un cable à le voir sans cravatte. Jam’ déboutonna les premiers boutons de son col, histoire de pas ressembler à un mec complètement étouffé. Ce n’était peut-être pas un vrai costume à proprement parler –il détestait ressembler à un pingouin, et puis tous les mecs seraient sapés avec le même costume noir, et la même chemise blanche…-, mais on ne pouvait pas nier son élégance. Alors c’était tout ce qui comptait. Il attendit encore quelques minutes, puis, en voyant l’heure tourner, s’enfila ses chaussures en cuir marron –celles qui déchiraient les pieds tellement elles étaient rigides, mais qu’il devait porter à chaque fois qu’il se passait un truc important et ou il était convoqué par son père- et descendit les escaliers du dortoir, jusqu’à traverser la salle commune sous les regards des différents autres élèves se préparant à aller au bal, pour enfin en sortir. Quelques déambulations dans les couloirs, et voilà la salle de bal qui se dessinait devant lui.

Comme tous les autres mecs qui attendaient leur cavalière, le jeune homme attendit patiemment devant la porte de la salle des fêtes. De temps en temps il faisait des allers retours, allant jusqu’à l’entrée de l’établissement respirer un peu d’air frais, se préparant à la chaleur étouffant de la salle. C’est en se retournant après l’un de ses allers retours vers l’entrée du château qu’il l’aperçut.
W.O.W.
Après quelques secondes restées sans réagir, il décida d’aller à sa rencontre, son sempiternel sourire au coin des lèvres.

« - Hey Woodersen !
- Quoi ?
- Tu sais quelle heure il est ? »

Pas de réponse.

« - Il est 18h30. T'as plus qu'une demi-heure pour te préparer. Au fait tu y va avec qui au bal ?
- Dis-moi t'as pas quelqu'un d'autre à aller emmerder ? »

Quand Dixymène était arrivée à Blootherin l'idée d'être entourée que de personne au sang-pur l'avait vraiment réjouie mais elle n'avait pas pensée que même les sorcières au sang-pur sont aussi chiantes que les autres quand il s'agit de se préparer pour un bal. Elles étaient toutes comme des poules dans une cour à se parer de leurs plus belles plumes pour séduire le coq le plus beau à leurs yeux. Mais ce n'était pas le fait qu'elles parlent dans tous les sens ou bien qu'elles se compliment mutuellement sur leurs robes qui énervait le plus Dixymène c'était le nouveau jeu qu'elle venaient toutes d'inventer, le ' Tu-y-va-avec-qui-? '. Miss Woodersen était l'une des seules survivantes à ce jeu plus que crétin et c'est avec une bande de greluches enfarinées collées aux baskets qu'elle se fraya un dur passage jusqu'à la salle de bain. Avant de claquer la porte elle grogna une sorte de :

« - Salinger, vous êtes contentes ? »

Et voilà, ça allait bien caqueter dans le dortoir pendant qu'elle prendrait sa douche. Bien sûr, comme à chaque fois qu'elle passait en dernière, il n'y avait plus une goutte d'eau chaude c'est donc à la va-vite qu'elle se lava, heureusement elle n'avait pas transpirer comme certaines - aucun nom ne sera cité - et dix minutes sous l'eau avait suffit pour la rendre aussi fraîche qu'au matin. Après avoir enfilé ses sous-vêtements, elle ressortit dans le dortoir, une grande serviette attachée au niveau de sa poitrine et se dirigea vers sa malle. Elle remarqua que la salle était déjà vide à moitié quand elle ressortit. Tant mieux, certaines étaient déjà parties attendre leur cavalier, celà ferait plus de calme pour se préparer. Après trouvé la robe qu'elle allait porter, elle l'enfila rapidement et alla se poster devant le grand miroir de la chambre, bien qu'elle soit obligée de batailler pour l'atteindre.

C'était une robe assez droite, d'une couleur bleue nuit, presque noire qui allait très bien avec son teint pâle et ses cheveux blonds. Elle se souvenait très bien quand elle avait dû l'acheter avec sa mère, celle-ci avait voulu la prendre en vert pour souligner la couleur de ses yeux mais Dixymène avait flashée sur cette couleur et sa génitrice n'avait put résister très longtemps à son regard de chien battu. Pour revenir à la robe, elle s'arrêtait au genou et lorsque Dixy tournait sur elle-même, la robe se soulevait en grand plis. Comme la jeune femme était la dernière à s'être lâvée, personne n'avait repris place dans la salle de bain et elle profita donc pour reprendre la place.

Armée de toute sa palette de maquillage, d'un peigne & d'une brosse, de sa boîte à bijoux et de sa baguette, elle se posta devant la glace, plus petite que celle de la chambrée mais tout à fait acceptable, elle continua sa préparation. Avec la peau qu'elle avait, une simple poudre très discrète servit puis elle s'occupa de ses yeux. Tout d'abord elle mis un fin trait de crayon noir sous son oeil pour finir par une petite pointe, histoire d'allonger son regard, puis appliqua du fard à paupière bleu foncé et une pointe de noir par dessus pour s'accorder avec sa robe. Un simple gloss rose pailleté suffira pour les lèvres mais maintenant le plus dur allait commencer, la coiffure.

Après un véritable combat avec son immense tignasse blonde, Dixymène décida de les laisser détacher, la raie sur le côté et une petite frange partant sur le côté. Elle prit sa baguette, murmura une formule et tapota sur sa tête, la seconde d'après ses cheveux étaient totalement sec. Merci maman pour cette magnifique formule ! Après avoir enfiler sa chaîne en or blanc avec un pendentif représentant un petit tourbillon, ses bagues et ses chaussures à petits talons, elle jeta un dernier coup d'oeil dans le miroir et comme elle se trouvait putôt potable pour une fois, elle sortit. Dans le dortoir il n'y avait presque plus personne mis à part quelques âmes en peine qui essayaient de cacher les énormes boutons qu'elles avaient sur le visage, ou bien qui avaient perdues leurs paires de chaussures préférées.

« - Tu y va vraiment avec lui ? »

La tête blonde soupira. Non, bien sûr elle allait y aller avec Rusard mais puisqu'elle avait honte de leur relation hyper secrète elle avait mentit sur le nom de son cavalier ... Je vous jure des fois les filles ...

« - Et alors qu'est-ce que ça peut te faire de toute façon t'as déjà un cavalier non ? Si tu veux je te le laisse ...
- Nan c'est pas ça mais je croyais que tu le détestais, c'est pas le mec de BeauxBâtons qui arrêtait pas de t'emmerder ?
- Si c'est lui, mais tu vois comme quoi on peut bien se détester et aller quand même au bal ensemble. Ou bien regarde, je te déteste mais je te parle quand même. »

Grand sourire innocent à foutre des baffes sur le visage de la blonde et après un autre rapide coup d'oeil dans la glace du dortoir, elle partit pour de bon cette fois. Sur le chemin qui menait à la salle des fêtes, elle se remémorait les ' bons moments ' dira-t-on qu'elle avait passé avec Jamie. Elle ne put s'empêcher de sourire en y repensant. Elle savait très bien qu'elle ne lui avait jamais fait peur avec ses grands airs de princesses ou de mademoiselle-je-suis-meilleure-que-toi mais ce qu'elle appréciait chez lui c'était justement celà, qu'elle ne l'effrayait pas mais justement qu'il lui tenait tête. Jamais plus de dix minutes sinon celà partait totalement en vrille mais ça avait toujours égayé sa journée de se prendre la tête avec Salinger. Elle devait bien l'avouer, quand elle était partit à Bloo' il lui avait un peu manqué.

C'est plongée dans ce genre de pensées qu'elle arriva en haut des grandes marches, un affreux et énorme sourire niais sur son visage. A présent rendue au milieu du grand escalier, elle effaça son sourire pour prendre un air heureux sans trop en faire non plus. D'un regard circulaire, elle balaya le couloir pour apercevoir son cavalier et elle l'aperçut enfin, en train de faire des allers-retours entre la porte d'entrée du château celle de la salle. Elle se surprit alors à le détailler des pieds à la tête et même si celà lui faisait très mal de l'avouer, il était à croquer son pantalon blanc. Ce qui lui plaisait le plus c'était le fait qu'on le voye d'un seul coup d'oeil parmis tout ces autres pingouins endimanchés. Leurs yeux s'accrochèrent un court instant et se fut le bug total. Jamie resta planté en plein milieu du couloir, la bouche à moitié ouverte et Dixymène sentit le rouge lui monter aux joues. Elle fit demi-tour sur elle-même pour ne pas lui faire voir qu'elle rougissait mais c'était bien entendu trop tard. Déjà deux fois qu'il fallait se reprendre en quelques instants, ce n'était pas très sérieux tout ça !

Après s'être calmée, elle inspira un grand coup et repartit faire face à son cavalier. Elle se remit donc dans le sens de la route et remarqua que Salinger en avait profiter pour la rejoindre. Elle remarqua aussi que même avec ses talons elle ne lui arrivait qu'à l'épaule.

« - P'tin t'as encore grandi Salinger è__é »

Bravo, super comme première parole échangée. Toujours aussi sympathique comme entrée en matière x).

Certaines personnes disent que le temps est assassin. Faut-il prendre cette réflexion dans le bon ou dans le mauvais sens ? Selon Dixymène, celà dépends de notre âge. Oui après tout, si le temps n'était pas un assassin, il n'aurait pas tué les deux enfants qu'étaient Jamie et Dixy il y a un an et alors aucun des deux n'aurait profité des changements plutôt avantageux de l'autre. Mais quand même, de là à transformer un garçonnet fringué jean, tee-shirt délavé et converses en un si beau jeune homme si classe dans son costume - en même temps pour un bal autant être chic - c'était vraiment un massacre que le temps venait de faire. Un magnifique massacre. Ce qui rassura la blonde ce fut toutes ses petites mimiques qu'il avait sût garder avec le temps, comme son éternel sourire en coin qui avait véritablement le don de l'agacer ou bien cette pointe d'amusement dans son regard quand elle commença à le taquiner. Et oui, elle avait retrouvé son Salinger ... avec quelques centimètres en plus.

Alors qu'il se tenait à sa droite, sur la même marche qu'elle, Dixymène n'avait le plaisir que de regarder son cou ainsi que sa chemise puisqu'il aurait fallu lever les yeux vers lui pour lui parler or pour l'instant elle n'en avait pas envie. Elle détailla alors tout ce qui lui arrivait sous le regard, comme ses épaules ou son cou. Elle remarqua d'ailleurs que ses épaules, sur les quelles elle poserait ses mains tout à l'heure quand ils danseront au moins une valse - sauf bien sûr en cas de refus du jeune homme - s'étaient élargies. Elle nota aussi que son cou était aussi fin et que sa peau avait pris un teint plus foncé qu'auparavent, à moins que ça soit la lumière qui fasse cet effet. Puis soudainement elle se mit à s'imaginer dans les bras de Salinger, déposant quelques baisers ce coup ... Ohlà ! Faut se reprendre ma vieille, il te parle en plus !

« - T'as vraiment pas changer Salinger. Bah c'est mieux comme ça ... On risque pas de s'ennuyer ce soir. »

Puis ses lèvres s'étirèrent en un sourire vraiment amusé comme elle en distribuait très peu et puis discrètement elle jeta un regard autour d'elle et il n'y avait pas à dire, c'était vraiment eux les plus beaux. Certains avait fait un effort pour porter un smoking bien ringard qui la plupart du temps les boudinaient avec en plus l'affreux noeud papillon, tout ça pour espérer rentrer dans les bonnes grâces des directeurs en montrant bien qu'ils respectaient le règlement. Non, Jamie avait beaucoup plus de classe avec sa chemise déboutonnée. Elle en surprit d'ailleurs une à le mâter d'un peu trop près et un regard tueur plus tard, la greluche courait retrouver son vilain petit pingouin. Dixymène la regarda s'enfuir, satisfaite de l'effet qu'elle lui avait fait.

« Bon. Réveille-toi Woodersen. Viens, on va laisser sur le cul tous les autres pingouins là. »

Son intention fut de nouveau capter par le jeune homme et son regard se posa sur son bras tendu. Ah oui, il fallait peut-être y aller parce-que c'était bien beau de se retrouver mais ils faisaient un peu potiche arrêtés comme ça au milieu des escaliers. Et puis en plus les élèves commençaient à affluer de plus en plus. Allez, un, deux, trois et on se jette à l'eau. C'est partit ! Elle attrapa enfin son bras et ils se mirent ensemble à descendre les marches du grand escalier pour aller se réfugier dans la gueule du loup. Bien qu'ils n'avaient qu'une dizaine de marches à descendre pour entrer dans la salle, tous les élèves qui se trouvaient sur leurs passage se poussèrent pour les laisser passer, quitte à écraser les autres derrière eux. Et oui, on a la classe ou on ne l'a pas.

Ca y est, quelques pas encore et on y est. Enfin c'est bon, le premier pas est fait ! La salle est déjà bien remplie et les endroits les plus fréquentés restent bien sûr les bars et les buffets. Bizarrement la piste de danse, elle, reste pour l'instant déserte. Petit sourire satisfait de la part de la blonde. L'effet qu'ils avaient fait en arrivant était énorme. Beaucoup de couple se retournèrent quand ils franchirent la porte d'entrée et franchement cette sensation d'être enviée par bien des personnes étaient follement enivrante. Mais ce qui l'était encore plus, c'était la décoration de la pièce qui, avec la magie, n'était rien comparée au simple fête moldue.

Non pas qu'elle soit adepte de ce genre d'endroits où tout ces êtres inférieurs boivent, dansent et se droguent, mais elle en avait fait l'expérience une fois avec l'une de ces cousines lointaines. Ce fut le jour de sa première cuite et elle en garde bien sûr un très mauvais souvenir, surtout au réveil. Mais revenons plutôt à la déco de la pièce. Comment la décrire ? Magnifique ? Sublime ? Grandiose ? Oui, tout ça et plus encore. Tout les murs étaient recouverts d'une peinture argenté qui brillaient à la lumière des centaines de bougies qui flottaient au-dessus d'eux, toute la décoration des tables avaient été harmonieusement choisie en bleu et vert, couleur des deux maisons et tout celà combiner rendait l'endroit incroyable. La voix de Jamie ramena Dixymène une fois de plus sur terre.

« - Les valses c'est pas ce que je préfère mais j'me défends, la seule chose que je te demanderais c'est d'éviter de me marcher sur les pieds. J'ai pas spécialement envie de me retrouver à l'infirmerie pour un doigt de pied cassé. »

Elle le gratifia à nouveau d'un sourire amusé et il y eut soudain de l'agitation dans la salle. Le groupe de musicien qui avait été embauché par Blootherin ce soir s'appellait les Nightmare, groupe de sorciers très célèbre chez les adolescentes de 11 à 17 ans, et leur spécialité était bien sûr les bons vieux tubes rock qui automatiquement ramène du monde à danser. Et celà ne manqua pas, immédiatement une dizaine puis une vingtaine de couples se précipitèrent au milieu de la piste qui pouvait accueillir le double de personnes, et commencèrent à se trémousser sur la musique très entrainante. Dansant d'un pied à l'autre, Dixy' mourait d'envie d'aller rejoindre les autres mais elle n'avait pas envie de ressembler à ces greluches qui sont obligés de tirer leur cavalier sur la piste pour une seule danse. Non, elle attendrait patiemment que Salinger se décide à l'emmener danser. C'était beaucoup mieux ainsi.