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 Deux Abraxas se promènent dans la nuit... [Ruth' <3]

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Francesca M.Pirlo
4ème année à Abraxas
Francesca M.Pirlo


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MessageSujet: Deux Abraxas se promènent dans la nuit... [Ruth' <3]   Deux Abraxas se promènent dans la nuit... [Ruth' <3] Icon_minitimeDim 25 Mai - 11:37

Trois heures et demie du matin. Le ciel est plus gris que la pierre qui forme les murs de l’école de Blootherin. Cependant, s’il est plus gris, il semble tout de même plus accueillant. Le sol du pensionnat de Drago Malfoy n’était pas seulement gris à en faire mourir de chagrin un daltonien, mais il était également dur et froid. Très froid. Très dur. De la glace colorée –enfin, si l’on pouvait appeler cette grisaille de la couleur. A croire qu’un être mal intentionné était passé exprès par la pour rendre le sol aussi atroce que possible. En tout les cas, il n’avait rien laissé au hasard. Personne mis à part un masochiste ne s’assiérait de son plein gré sur les dalles frigorifiées de la Salle des Points. Enfin, la majorité des gens n’iraient pas s’asseoir dans cette salle tout court. Il n’y avait rien à y faire, après tout. Ce n’était pas un endroit très accueillant : petite et étriquée, la salle comportait juste assez de place pour les deux sabliers des maisons Abraxas et Muddleaf, l’un rempli d’émeraudes, l’autre de saphirs, et de quoi stationner trois personnes assises ou debout. Et seulement si les trois personnes étaient maigres et n’avaient pas réellement besoin de respirer. Il y avait également une toute petite fenêtre sur le rebord de laquelle s’était installée une jeune fille déjà bien réveillée, en face de laquelle se trouvait une minuscule porte ouverte sur le couloir déserté. Le peu de lumière qui filtrait par les deux ouvertures permettait tout juste d’y voir clair, mais de nombreux recoins demeuraient sombres et recelaient probablement d’araignées.

Non pas que Fran’ ait peur des araignées. Non ; elle n’était pas arachnophobe. Bien au contraire, son respect pour elles bordaient sur l’arachnophilie. Pour elle, ces petites bêtes étaient même assez adorables. Le mythe d’Arachné l’avait toujours passionné, et elle aimait admirer leurs toiles au matin, couvertes de rosée. C’était vraiment très joli. La complexité de la toile était époustouflante. Quand on pensait qu’elle faisait au moins mille fois la taille de sa créatrice, cette œuvre devenait un miracle. Un miracle qui se reproduisait continuellement. Alors pourquoi chercher à détruire ces chefs-d’œuvre et leurs artistes ? De plus, les petites bêtes étaient bien utiles. Sans elles, il y aurait des centaines de fois plus de mouches, de guêpes, de moustiques et tant d’autres bestioles irritantes et vicieuses. Donc pourquoi tuer leur prédateur naturel ? Au contraire, on devrait les encourager à procréer, tisser des toiles et généralement se nourrir des affreux insectes volants qui pourrissaient la vie des humains. L’araignée méritait sa place en tant qu’Amie de l’Homme.

Telles étaient les pensées de Francesca alors qu’elle observait une minuscule araignée tisser une toile dans un coin de la fenêtre. Malgré l’heure, elle était impeccable : Ses cheveux aux reflets de miel étaient lavés, brossés peignés et tombaient en cascade sur ses épaules, à peine retenus par un grand serre-tête blanc, encadrant son visage gai et joyeux. Elle portait une robe en coton semi-longue, vert printemps avec de petits ourlets blancs autour des manches et du col. Autour de son ventre se trouvait une épaisse ceinture de cuir blanc qui se refermait grâce à des aimants cachés dans le tissu. La robe s’arrêtait juste après ses genoux, mais elle n’avait mis ni collants ni leggings, préférant laisser voir ses jambes fines, avec de petites ballerines blanches vernies chaussées sur ses pieds. Son visage était sans maquillage, ce qui n’était pas inhabituel mais permettait cependant au monde de s’apercevoir qu’elle n’en avait pas réellement besoin : elle était magnifique de toute façon. Dans sa main droite, elle tenait un chapeau de paille à l’ancienne qui lui servirait sans doute à se protéger du soleil plus tard dans la journée. Son autre main jouait distraitement avec une mèche de cheveux tandis qu’elle admirait l’œuvre de sa nouvelle amie l’araignée.

Et puis, soudain, des pas. Francy tourna la tête, se demandant si elle ferait mieux de sa cacher ou non. Mais elle décida le contraire. Peu de gens regardaient dans la Salle des Points à cette heure-ci. Peu de gens s’y rendaient en général. C’était étrange mais, contrairement à Poudlard, la direction semblait avoir cherché à cacher les sabliers. Peut-être que M. Malfoy, haïssant l’idée d’une deuxième maison, avait refusé que l’on les affiche dans la Grande Salle. Peut-être y avait-il des risques de vandalisme. Dans tout les cas, la Salle des Points n’était pas grandement visitée, comme en témoignait la poussière accumulée. Elle devait être l’une des seules à s’y rendre régulièrement. Ou peut-être pas. Contrairement à ses espérances, les pas inconnus s’étaient arrêtés devant la porte. Un rapide regard lui permit de savoir qui la regardait. Mince : la Jensen. Dès le matin, il fallait qu’elles se voient. Mesdames et Messieurs du jury, laissez moi témoigner : il n’y a pas de Justice. Francesca décocha un sourire de politicien à l’autre Abraxas, c’est-à-dire un sourire hypocrite et dédaigneux.


« Oh tiens, mais c’est mon amie Ruth’ ! »

Ironie, huitième merveille du monde.
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Ruthy Jensen
6ème année à Abraxas
Ruthy Jensen


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MessageSujet: Re: Deux Abraxas se promènent dans la nuit... [Ruth' <3]   Deux Abraxas se promènent dans la nuit... [Ruth' <3] Icon_minitimeJeu 29 Mai - 18:08

      « Il y a des moments où j'aimerai m'évader de cette prison grisée. Me sentir maître de son destin, errer sans but précis dans longs couloirs qui n'amèneront a rien, ressentir la liberté. La cigarette que je tiens à ma main ne me fait que rappeler que je ne suis pas éternelle, et les étoiles dans le ciel ne me font que réaliser que je ne suis qu'un être parmi tous les autres, si inutile. Mais que valent ces pensées dans mon esprit ? Moi qui me sens si supérieure, je n'en éprouve aucun sentiment. Du blabla. Des choses que l'on dit car il le faut. Je ne me sens pas comme tout le monde, ça non. Je me sens mieux. Beaucoup mieux que tout le monde. La nuit n'est que noire, éclairée par une lune bien pleine. Cette mélancolie soudaine n'est pas la bienvenue. Je n'ai pas à la ressentir, je n'ai même pas à y penser. Les yeux rivés vers les étoiles, je me contente simplement de polluer l'air pur de Blootherin. Je ne suis que la plus grande de toute ces étoiles.»

    C'est étendue dans l'herbe fraîche et sauvage que Ruthy Jensen passe un moment au clair de lune, la cigarette obstinément plantée dans sa bouche, le regard vide, fixé sur ces lumières qui scintillent dans le ciel. Se laissant prendre au jeu, elle essaye inutilement de les compter. Quelle sotte. Compter les étoiles. Ces réveils nocturnes afin de fumer une cigarette ne lui réussissait probablement pas. Une bouffée. Un soupir. Une femme lassée. L'horloge de Blootherin indique par sa petite aiguille qu'il est une heure du matin. Mais impossible pour Ruthy de pouvoir situer avec précision où en étaient les minutes. Ce qui était important, c'est qu'elle était étendue là depuis des heures, maintenant. Seule, comme elle aimait, étendue dans cette vaste étendue d'herbe. Oui, la pelouse était haute, fraîche, et agréable a s'y étendre. Sentant la fatigue s'abbattre sans prévenir sur elle, elle écrasa d'un geste pleinement paresseux sa clope dans l'herbe, gardant précieusement son paquet de cigarette dans la main, se coucha sur le côté, ferma les paupières et se laissa doucement bercée par les bras de Morphée.

    L'horloge sonna. Trois coups. Net, précis. Mais ce ne fut pas cela qui réveilla la douce étendue. Non, le ciel avait complètement changé. Elle n'y verrait plus les étoiles qu'elle aimait tant admiré, elle n'y verrait qu'un ciel gris. Un ciel qui venait de laisser quelques gouttes. Quelques gouttes qui n'avaient pas troublé le doux sommeil de Ruthy, ce fut les quelques suivantes qui le firent. Sans prévenir, le ciel se mit a gronder, et la pluie se fit plus intense. Elle appréciait la pluie. C'était comme si tout le monde était lavé. Lavé de tout. Elle y resta un moment, sous la pluie gelée qui tombait inlassablement. Mais lorsqu'un nouveau coup sonna, indiquant les trois heures et demies, Ruthy fut bien obligée de rentrer. Ses longs cheveux blonds collaient sur son coup, son débardeur semblait ne plus vouloir lâché sa peau, et son maquillage noir l'avait complètement laissé tomber. Et ça se disait waterproof. Elle se releva, le paquet de clope toujours coincé dans sa main, remontant en courant la vaste étendue sous la pluie. Ses chaussures claquaient doucement contre le carrelage des couloirs a présent. Elle était au sec désormais, mais son corps ne l'était pas. Tremblant de tous ses membres, se maudissant de ne pas avoir amené sa baguette avec elle, elle courrait sans but précis a travers le château.

    Ses pas l'entrainait sans but, et elle adorait ça. Ne pas se sentir maître de sa destination, laisser le hasard la guidée. Il l'a guida d'ailleurs devant la salle des points. Le hasard ne faisait pas toujours très bien les choses, apparemment. Elle alluma une cigarette, avant de constater d'un air surpris qu'une personne se trouvait déjà dans la salle. C'était d'autant plus stupéfiant que personne n'y mettait jamais les pieds. Que pouvait-il y avoir d'intéressant à observer des sabliers. Par contre, s'amuser avec quelqu'un était bien intéressant et la tentait d'avantage. Surtout avec une personne comme Fransesca. Une haine réciproque était née dès leur première rencontre. Il ne fallait pas chercher plus loin. Elle secoua ses cheveux qui laissèrent quelques goutes formés une légère flaque sur le sol poussiéreux et s'approcha de la Pirlo avec un sourire dédaigneux.

    - Arrête de sourire comme une idiote, ça va te donner des rides. Surtout si c'est pour dire des conneries.



    { Un peu court ma camarade .
    Mais entre diplomées on se comprend hein.
    Pis je t'aime, alors tu me pardonnes. <3
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Francesca M.Pirlo
4ème année à Abraxas
Francesca M.Pirlo


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MessageSujet: Re: Deux Abraxas se promènent dans la nuit... [Ruth' <3]   Deux Abraxas se promènent dans la nuit... [Ruth' <3] Icon_minitimeDim 1 Juin - 19:35

Il y avait des jours où Francesca avait de l’espoir pour Ruthy Jensen. En général, il s’agissait des jours où elles ne se voyaient pas. Sans avoir l’Abraxas devant elle, la jeune fille se surprenait à penser que, en fin de compte, elle n’était pas si insupportable que cela. Qu’avec un peu d’efforts, elles deviendraient même amies. Elles étaient semblables en de nombreux points, après tout. Peut-être même que la Jensen pensait la même chose d’elle, dans un recoin de sa tête. Au fond, il n’y avait aucune raison pour qu’elle ne puisse pas s’entendre. Ou du moins, elle le pensait… Jusqu’à leur prochaine rencontre. Il lui suffisait de voir la Jensen pour que tous ses beaux sentiments s’envolent. Tout chez elle l’irritait. De sa façon de marcher jusqu’aux vêtements qu’elle mettait en passant par les accents de sa voix, il n’y avait rien qui ne l’énervait pas. Trouver chez Ruthy quelque chose qui plaisait à Francesca Oriane était l’équivalent de chercher une aiguille dans une botte de foin : même si l’on trouvait, la recherche n’en valait pas la peine. Peut-être y avait-il une qualité appréciable chez elle. Intelligence ? Détermination ? Loyauté ? Courage ? Certainement. Mais Ruthy avait le don de transformer le louable en l’inadmissible. Alors la question revenait ; qu’y avait-il, au juste, de bien chez elle ?

Francy y avait trouvé la réponse : sa répartie. Oh oui, la répartie de Ruth’ était la seule chose recommandable chez elle. En effet, elle permettait à Francesca de s’exercer régulièrement et ainsi de ne pas perdre la main durant une joute verbale. Que voulez-vous. Malgré le proverbe anglais « Sticks’n’stones may break my bones but words shall never hurt me », les mots avaient une puissance de frappe mainte fois supérieures à celle des coups. La preuve, un simple « Je te quitte » envoyé à une quelconque personne était capable de pousser le malheureux destinataire jusqu’au bord du précipice – et parfois même au delà. Les mots, dans toute leur apparence innocente, étaient capables du meilleur et du pire. Roses aux épines tapies sous un feuillage verdoyant, ils piquaient lorsque l’on s’y attendait le moins, et embaumaient l’air sans le vouloir. Les insultes banales ont toujours été considérées du plus mauvais goût. Par le passé, les femmes aussi bien que les hommes s’affrontaient à l’aide de ces poignards aux manches de velours. Les conversations qui retentissaient dans les boudoirs et les salons étaient, si plus sophistiquée verbalement, en tout point semblable à celles des occupants des tavernes. Insultes voilées, phrases piquantes, et tout ces fins artifices volaient dans la pièce. La meilleure défense ? L’indifférence : une vanne, si reçue avec le sourire, perdait toute son envergure.
C’est pourquoi, comme ces dames d’un temps ancien, les deux Abraxas gardèrent leurs sourires. Elles étaient partie pour une belle conversation.


« Ne ‘inquiètes pas Jensen, je n’en suis pas encore à l’âge où l’on s’inquiète pour ses rides – contrairement à toi. Tu as l’air plus renfrognée qu’un bulldog. »


Un peu court aussi =/
Mais mon frère fait le [CENSURE] à mon côté alors...
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