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 Comme un samedi matin. [ Libre ]

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AuteurMessage
Astoria Malefoy
Professeur de Potion
Astoria Malefoy


Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 29/05/2008

Comme un samedi matin. [ Libre ] Empty
MessageSujet: Comme un samedi matin. [ Libre ]   Comme un samedi matin. [ Libre ] Icon_minitimeDim 1 Juin - 16:54

Pourquoi fallait-il que même le week-end end on me réveille tôt ?
N'avais-je pas droit à un peu de tranquillité moi aussi ?
Allez donc dire ça au soleil.

C'était donc sur cette note que je me levai ce matin-là, encore embrumée par mes pensées. Je n'avais pas posé le pied par terre que je me posais déjà plusieurs questions :
1)Pourquoi Drago n'avait pas pensé à fermer les volets ?
2)Pourquoi Drago n'était-il tout simplement pas allongé à côté de moi, a dormir le nez dans l'oreiller ?

Grand mal lui fasse, j'allais me venger, plus tard. Pour le moment, mon seul souhait fus d'aller me doucher, l'esprit encore brouillé par le sommeil. Comme d'habitude, mon reflet me fit grimacer. Mes cheveux, trop fins pour rester lisses durant la nuit, étaient totalement emmêles, dans tout les sens. Déjà 10 heures. Ça faisait donc plus d'une demi heure que je fixais mon reflet dans le miroir, appuyée au rebords de l'évier, mal réveillée. Chouette. Il était sans doute temps de me doucher, non ? Quelques instants plus tard, j'étais en train de m'endormir dans un bain moussant. Et en Afrique, des enfants meurent de soif et de faim ? Je m'en fous j'ai besoin d'un bain chaque matin. C'était une bonne façon de commencer un samedi matin, enfoncée dans l'eau bouillante, laquelle était parfumée avec les bains moussants les plus chers et les plus subtils. Mieux vaut être riche que pauvre, vraiment. Certains disent que l'argent ne fait pas le bonheur, mais soyons francs, il y contribue beaucoup tout de même. Je suis née une petite cuillère en argent dans la bouche, j'avais voulu la recracher adolescente, puis je m'étais rendue à l'évidence : je ne pouvais pas changer le monde à moi seule, aussi profiter de ce qui m'était offert n'était pas un crime. La passivité était parfois la meilleure des façons d'avoir une belle vie. Pas besoin d'aventure pour pimenter son existence, il suffisait d'être un minimum imaginatif. Regardez, moi, lorsque je m'ennuyais je prenais un livre, je sortais sur la terrasse près de la piscine et je pouvais passer des heures à rester allongée au soleil, plongée dans ma lecture. C'était bien moins dangereux que d'aller risquer sa vie dans on ne sait quelle jungle. Parfois la populace nous reproche notre existence dorée et notre fainéantise. Nous sommes allongés sur des chaises longues, sous un arbre, a l'abri des rayons ultra violets nocifs, un cocktail à la main et une légère brise fraiche pour nous rafraichir, et ça vous énerve. Mais si j'ai bien compris le sens de la vie... C'est un peu un but. D'ailleurs, si vous travaillez des années durant, c'est bien pour arriver à ce niveau-là, non? Alors, pourquoi critiquez vous ce que vous recherchez? Vous n'êtes pas très logiques.

Et c'était sur cette pensée que je m'endormis dans l'eau chaude, endormie par l'odeur capiteuse des produits de bain, un magasine traitant des dernières tendances chez les grand couturiers à peine suspendu à mes doigts, prêt à rencontrer le carrelage en contre-bas. Je crois que mon sommeil dura plus d'une heure, puisque lorsque je sortis de la salle de bains, un regard à la pendule m'indiqua qu'il était déjà onze heures passées. Onze heures passées et je n'étais ni coiffée, ni maquillée, encore enroulée dans mes serviettes en coton pur. Mais ce jour-là, j'eus envie d'être particulièrement jolie, ne serais-ce que pour plaire à mon ami ou épater toutes ces jeunes autruches qui avaient les attraits de la jeunesse pour elles. Mon fils déboula dans la chambre au moment ou je finis d'agrafer mon soutien gorge.

« _ Chéri, l'intimité ça te dit quelque chose ?
_ Maman ! » S'écria Scorpius en serrant ses petits bras autour de mes jambes. J'en fus un peu déséquilibrée, mais il était si mignon, avec ses grands yeux gris. Je le pris dans mes bras et lui proposa de choisir mes vêtements avec moi. Il répliqua que maman était toujours belle, ce qui m'arracha un grand sourire. Merci mon chéri, il n'y a que toi qui me comprenne. Mais il fallait que je m'habille, d'une façon ou d'une autre. Il me proposa une jupe blanche et un chemisier orange dans un premier temps. C'était ... coloré. Nous finîmes par choisir une robe en mousseline noire et des escarpins de cette même couleur environ une demi heure plus tard, après que Scorpius ait hésité entre la tenue turquoise, comme la petite sirène, et celle beige, que maman elle ressemblait au roi lion dedans. Une fois rendus dans la salle de bains, Scorpius commença à jouer avec mes produits de beautés à deux galions le flacon, mais je m'en fichais, je pouvais m'en racheter à volonté. Aussi, il s'étala ma potion anti-rides sur le visage et me regarda avec un grand sourire.
« _ Regarde maman, j'ai la barbe du père Noël.
_ C'est très joli mon chéri.
_ Maman, pourquoi tes cheveux ils sont
volumiques ?
»
Cette remarque m'arracha un sourire et même un léger rire. Mon fils inventait des mots.

« _ Parce que je ne les aient pas encore démêlés. »
Lui répondis-je, paisible. Après quoi j'attrapai le peigne et commençait la longue aventure : lisser et rendre un minimum présentable cette crinière bien trop fine et « volumique ». Ce fut assez long mais concluant. Ils étaient devenus aussi lisses et aussi brillants qu'un miroir. Coiffure finie, il fallait s'atteler aux potions diverses et au maquillage. Je découvris que mon fils faisait une toute autre utilisation du rouge à lèvre, soit des grosses fleurs sur le carrelage. Que c'était des fleurs pour maman. Je n'avais même pas le cœur à lui faire la moindre remarque, alors je le laissais dessiner tout en veillant à ne pas trop me maquiller non plus. La vulgarité, c'est très peu pour moi, mieux valait embellir le naturel plutôt que de créer une apparence artificielle. J'étais fin prête.

Oui mais fin prête à quoi ? Je n'avais même pas prévu de sortir ce jour-là. L'idée de m'être préparée autant de temps pour rien me fit froncer le nez de mécontentement. Tant pis, j'allais bien trouver une occupation. L'idée de partir faire les boutiques m'effleura, mais je n'avais pas le courage de marcher toute une après midi sans personne pour porter mes sacs – Drago, jamais là quand il faut-. Je regardais autour de moi tandis que mon fils se débarbouillais le visage, incommodé par les odeurs mélangées. Puis une idée me vînt, comme la lumière divine : J'allais bidouiller des potions. Bon, certes, deux heures de préparation pour plaire à un chaudron c'était quand même beaucoup, mais j'avais bien envie de mettre mon nez dans un quelconque philtre, ou même faire quelques petites expériences.

« _ Scorpius, tu veux venir avec moi prendre quelques ingrédients à l'infirmerie ou tu préfère rester à la maison en m'attendant ? »
Demandai-je à mon fils.
« _Nan je viens. » Répliqua t-il d'un ton sans appel.

Ca, c'était fait. Quel caractère. Je souris, pris sa main et sortit. Le portrait de mon beau père me regarda avec insistance.
« _Bonne journée. » Lâcha t-il en prenant son air hautain.

Je fis un léger signe de tête et prit le chemin de l'infirmerie, mon fils sur les talons. Talons qui claquaient agréablement dans le couloir, comme si j'eus été dangereuse. CLAC CLAC CLAC. Mon nain de jardin me dit remarquer que « oulala t'en fais du bruit avec tes chaussures maman ». Je marchais tête haute, regardant les autres élèves, la main petite main de mon enfant dans la mienne. On aurait pu dire que je le tenais près de moi pour qu'il ne fus pas « contaminé » par les autres, qui auraient pu être des sang-mêlés ... seulement j'essayais juste de le tenir en place, histoire qu'il n'aille pas trainer trop loin de moi. Je marchais si vite qu'il devait presque courir, donc se concentrer sur ce qu'il faisait et non sur ce qu'il voyait. Cette tactique marchait toujours pour le distraire.

Une fois arrivés à destination, j'ouvris les armoires de libre service et prit quelques ingrédients, perdue dans mes pensées. Scorpius ne trouva rien de mieux que jouer a tarzan avec les rideaux d'un des lits de l'infirmerie. Bah, je n'allais pas le gronder, il n'avait que 5 ans et s'amusait sagement. Tant que mon propre confort n'était pas en jeu, je le laissais faire à sa guise. Il avait d'ailleurs bien compris les règles du jeu. Quand j'étais occupée, il allait toujours voir son père, quelque soit la raison.
« _Fais attention Scorpius, je ne voudrais pas que tu tombe. » prévins-je tout de même, le nez dans l'armoire, cherchant les pierres de bozoar.
« _Oui maman. » Dit il en descendant du rideau, obéissant.
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