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 { Bal. Raphaël et Francesca

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AuteurMessage
Francesca M.Pirlo
4ème année à Abraxas
Francesca M.Pirlo


Nombre de messages : 171
Maison : Abraxas
Date d'inscription : 12/05/2008

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MessageSujet: { Bal. Raphaël et Francesca   { Bal. Raphaël et Francesca Icon_minitimeSam 7 Juin - 17:57

Jour J moins 3 jours. – Les Couloirs

« Fran, que dis-je, Francesca Mephisto Pirlo. Désirerais-tu...
-... T'accompagner au bal? Mais avec joie, mon cher Raphaël. Je te retrouverais devant la porte d'entrée?
- Parfait gente demoiselle. 19h tapantes! »


Sur ce, le jeune homme lui fit un baisemain auquel sa camarade répondit par une révérence, puis disparu dans la foule. Souriante, elle s’en retourna vers ses amies qui n ‘avaient évidemment pas raté une miette de son entretien avec le beau Muddleaf. Elles gloussaient entre elles lorsqu’une des membres du quatuor – oui, elles étaient quatre à cet instant précis – l’aperçut et communiqua son information aux autres. Immédiatement, un grand blanc s’installa et elles se tournèrent toutes vers leur camarade blonde qui marchait royalement vers elles, suscitant de nombreux regards. Surtout de la part des garçons. M’enfin, elle était belle et elle en était fière. Pas de temps à perdre sur la culpabilité ou le manque de confiance en soi. Surtout lorsque l’on doit affronter sous peu l’interrogatoire inévitable qu’ensuit chaque conversation avec un garçon. Quelle bande de... Non, elle n’avait pas de nom qui servirait à décrire ses amies. Parce que langues de vipère, c’était bien trop méchant. Mégères également. Elles étaient gentilles, au fond, ses amies. Un peu idiotes, trop curieuses et très bavardes bien sûr ; mais personne n’est parfait. Elles les adoraient, il fallait l’avouer. Elles ne valaient pas ses amies de Poudlard, bien entendu. Mais des Sang-Pur à Blootherin, ce n’est jamais le mieux pour une conversation. Donc ; quel mot leur irait ? Ragoteuses… Ça n’existait pas. Filles alors ? Filles, non. C’était inclure un bon nombre d’adolescentes parfaitement innocentes dans cette description. Et c’était machiste, voir misogyne. Or elle était – comme sa mère – plutôt féministe et croyait dur comme fer à l’égalité des sexes. Même si à cet instant-là, elle aurait bien aimé être en compagnie de garçons : ils n’auraient pas posé ce genre de question à une fille, pas comme elles. Ces filles donc, amies pour la vie, unies pour le meilleur et pour le pire, bref ses camarades de larmes et de rires se jetèrent sur elle dès qu’elle fut à leur niveau.

« C’est qui c’est qui ?
- Ton petit copain ?
- Oh, Francesca serait amoureuse ?
- Il est pas mal, n’empêche. Gueule d’ange.
- Pff, bande de pintades hystériques. Vous gloussez dès que vous voyez le premier signe d’un scoop.
- Tu souris comme une idiote. Qu’y a-t-il ?
- Il y a que j’ai gagné mon pari.
- Pardon ?
- Oh nooooooooooon!
- Et oui. Dix mornilles ma petite Chloé.
- Donc c’est lui ton cavalier ?
- Oui. Enfin ça, on le savait déjà.
- C’est à dire ?
- Vous ne pouvez pas comprendre. »


Son sourire mi-affectueux mi-moqueur leur fit hausser les épaules. La plupart d’entre elles savaient déjà que Francesca, lorsqu’elle était décidée à se la jouer mystérieuse, pouvait continuer son manège durant des semaines. Alors pourquoi insister ? De plus, l’Abraxas avait raison : elles ne comprendraient pas. Qui, au fond, pouvait comprendre le lien étroit qui l’unissait au fils de Nick S.Holden ? Le fils lui-même, bien évidemment. Ses parents et Nick également. Mais hors de ce cercle ô combien privé, personne. Parce que personne n’avait ressenti ça. Ou alors ils n’avaient pas compris ce que cela signifiait. Connaissez vous le terme d’âme sœur ? Bien sûr que oui, vous l’avez déjà entendu. Pour vous, il signifie le grand amour, celui avec un A majuscule, qui vous prend par surprise et bouscule tout dans votre vie. Le coup de foudre, si vous voulez. Mais ce n’est pas ça. L’âme sœur, c’est votre double, oui. Vote autre moitié. Cette partie de vous que vous avez perdu à la naissance. Celui ou celle sans qui vous n’êtes rien. Mais ce n’est pas forcément votre amant(e). Cela peut-être n’importe qui : mère, père, frère, sœur, cousin(e), oncle, tante, chien ou meilleur(e) ami(e). Tous peuvent le devenir et l’on sans doute tous été à un certain moment de votre vie. Mais l’âme sœur a quelque chose particulier, une aura qu’il dégage et que vous seul(e) semblez percevoir. Le petit truc qui vous attire. Et pour lui/elle, il en va de même pour vous. C’est sa, une âme sœur. C’était ce qu’était Raphaël H.Holden pour Francesca. Qu’importe sa mère Moldue ? Qu’importe son manque de confiance en lui ? Qu’importe sa timidité ? C’était son frère ; plus que son frère. Ils étaient liés. Au point qu’ils n’auraient même pas dû avoir besoin de s’inviter au bal. Parce que, à moins que l’un d’entre eux ne trouve un(e) autre cavalier, c’était déjà compris. Alors pourquoi, me direz-vous, le Muddleaf avait-il posé la question à son amie ? Pour s’amuser, tout simplement. Pour jouer une scène. Pour faire croire au monde qu’ils étaient comme eux.

Jour J moins 1 jours. – La Grande Salle au matin.

« Francescaaaaaaaa ?
- Oui ?
- Tu vas t’habiller comment pour le bal ?
- Haha. Mystère.
- Roh. Bon, t’y vas avec qui ?
- Raphaël bien sûr. Et toi ?
- Thomas Pietro.
- Non ? Le blond aux lunettes qu’est à Muddleaf ?
- … Oui.
- C’est mignon comme tout, ce rouge sur tes joues !
- J’vais te tuer.
- Faudrait déjà que tu m’attrapes ! »


Et sur ce, la jeune Mephisto, à peine réveillée et déjà en pleine forme, se mit à courir autour de la table des Abraxas, poursuivie de près par sa camarade. Mais Francesca ne faisait pas du footing tout les matins pour rien. Très vite, elle était devant sa poursuivante et de loin. Certains élèves les regardaient, amusés par le spectacle, tandis que d’autres les ignoraient tout simplement. Finalement, une autre voix cria, les rappelant à l’ordre : une chouette grise venait d’arriver avec un paquet sur la patte droite.

« Hey, Pirlo! Un paquet pour toi.
- Chic ! Ça doit venir de ma mère.
- C’est quoi, c’est quoi ?
- T’occupes Grental.
- Hmmf.
- … Wouah. C’est magnifique, ce bijou.
- T’as vu ? Il passe dans ma famille depuis des années.
- Ah ?
- Oui. Depuis plus de quinze générations, tu t’imagines.
- Pfff. Vantarde. »


Vous voulez savoir ce qui se trouvait dans le paquet? Et bien tant pis pour vous. C’est une surprise.

Heure H moins deux heures. – La chambre de Francesca

« - Eh ! Pirlo ! Tu rêves ou quoi?
- Mmmh ? »
- Tu sais quelle heure il est ?
- Euh… Nan pourquoi ?


En ce disant, Francesca leva la tête vers sa colocataire. Elles étaient dans leur chambre, l’une allongée sur son lit avec un album photo ouvert sur son oreiller, feuilletant les pages alors que la deuxième se tenait debout devant elle, une main sur les hanches tandis qu’elle se passait l’autre main dans les cheveux d’un air exaspéré. Tandis que l’une était blonde et élancée, l’autre était petite avec des cheveux noir charbon et une ossature digne d’un farfadet. Sa coupe de garçon et ses grands yeux pétillants terminaient d’accomplir ce tableau. A elles deux, elles formaient l’image idéale de l’Elfe et la Lutine. Il ne manquait plus que les costumes et le décor. Enfin bref. Son amie étant petite, Francy n’eut qu’à lever très légèrement la tête pour voir son visage, et lui adressa un grand sourire. A vrai, elle n’avait aucune idée de l’heure qu’il était et elle ne s’en inquiétait pas. Le temps n’est qu’une idée que l’homme se fait de sa vie : ce n’est pas le temps qui passe, c’est nous qui passons. Les jours, les heures, les minutes, les secondes… Ce sectionnement du temps ne servait strictement à rien. Alors elle ne portait une montre que par obligation, et avait pour seul repère la nuit et le jour. Pas besoin de plus, au fond : la nuit est sombre et le jour illuminé. Simple mais concis. Mais je divague encore. Pour l’instant, la jeune Mephisto dévisageait sa colocataire d’un regard rêveur et quelque peu confus, comme si elle cherchait à comprendre l’intérêt de ce que l’on venait de lui dire. Visiblement, elle attendait une réponse. Réponse qui ne tarda pas à suivre.

« - Il est 17h. Dans deux heures, le bal commence et t’es encore en survêt’ !
- Ah.
- Laisse moi t’expliquer : ce n’est pas une bonne chose.
- J’ai le temps. »


Elle roula les yeux d’un air exaspéré, comme si l’information communiquée n’était d’aucun intérêt. En vérité, elle n’avait pas vu le temps passer et serait sans doute encore là à 18h45 si son amie ne l’avait pas prévenue. Cependant, elle n’allait pas se préparer maintenant. Deux heures c’était largement suffisant. Contrairement à une majorité de filles, Francesca n’avait pas besoin de trois cent ans pour se préparer. Une heure suffisait largement. Le temps de se doucher – elle venait de passer son après-midi à courir dans le parc, et était donc assez sale. Mais elle aimait courir, pour le simple plaisir de sentir ses muscles se tendre et se détendre au fil de ses foulées. Le plaisir d’entendre son cœur battre contre ses côtes tel un oiseau en cage. Ce bruit que certains trouvaient affolant mais qu’elle associait à la joie. La joie, celle qui nous donne envie de courir, de sauter, de chanter et de danser à n’en plus finir. Chaque battement de cœur, chaque foulée, chaque inspiration était un cri de joie, la joie d’être en vie, de respirer, de faire partie du monde et d’être connectée à chaque être vivant par ce même battement de cœur. D’avoir un but, même si on l’ignore. Nous faisons tous partie d’un grand plan, comme des pions sur l’échiquier. Et Francesca était convaincue d’être la Reine. Elle n’avait pas de temps à perdre avec les Pions. Non, son univers n’était composé que de Chevaliers, de Tours et de Fous. Peut-être un jour se trouverait-elle un Roi. Peut-être pas. C’était narcissique, égocentrique sans doute, mais Francesca avait une idée différente de ce qu’était les Pions : ils symbolisaient simplement ses ennemis, et les « indignes » - les Sang-de-Bourbe n’étant pas des indignes.

« - Peut-être mais si on ne se grouille pas, c’est Katia qui va monopoliser la salle de bains.
- Bordel. Je l’avais oubliée celle-là.
- Allez, viens. »


Heure H

Et maintenant, elle était là. Devant son miroir, terminant d’arranger ses cheveux. Elle était seule, dans sa chambre, à se mirer. Elle n’avait pas peur. Peur de quoi ? Elle dépasserait toutes les autres en beauté, ce soir. Ce serait la Reine, la vraie. Et pour le temps d’un bal, elle serait adulée de tous. Pas de vilain petit canard, mais un cygne blanc, gracieux et magnifique dans sa pureté. Glissant un dernier regard sur son reflet, elle se tourna et ouvrit une boîte noire. A l’intérieur reposait un chef-d’œuvre de la joaillerie : une chaîne en or, composée de deux serpents enlacés, si fins qu’on avait peur de les briser, retenaient dans leurs gueules une émeraude scintillante. Le collier des Mephisto. Sa mère l’avait autorisée, après près d’un mois de supplications, à le porter. Et maintenant, il était là. Pour mettre en valeur la pièce, elle avait choisi de ne mettre dans ses oreilles que deux boucles d’oreilles en or, des plus basiques. Un choix plus coûteux aurait semblé de trop. Elle n’était pas une vitrine non plus.

Ses longs cheveux blonds étaient rattachés en un chignon, dont seul deux mèches, boucles en de légères anglaises, s’échappaient de part et d’autre de son visage. Ce visage souriant descendait les escaliers, lèvres roses couvertes d’un voile de brillant à lèvres, joues légèrement empourprées par la joie et ses yeux pétillants surveillaient la salle, surlignés d’un eye-liner expert. En vérité, elle avait raison d’être fière. Son regard se posa sur les tenues des autres cavalières et elle reconnu qu’elle n’était pas la seule à resplendir. Les jeunes filles avaient – pour la plupart – du goût et c’était étonnant de les voir ainsi transformée. Pour sa part, elle savait déjà que, dès le lendemain, elle se retrouverait à nouveau ne train de courir dans le parc, cheveux en bataille et jogging informe sur le corps. Elle ressenti soudain un élan d’affection pour toutes celles présentes. Au point que, si Ruthy Jensen était apparue devant elle à cet instant, elle l’aurait prise dans ses bras avec une sincère affection. Tel était donc l’état d’esprit de l’adolescente lorsqu’elle fit son entrée dans le hall qui précédait la Salle des Fêtes. Elle descendit les derniers escaliers, sa robe verte ondulant autour de ses pieds. Oui, cette longue robe aux couleurs des prairies au printemps recouvrait la grande partie de son corps. Moulante, elle traçait élégamment les contours du corps de Fran’, jusqu’à s’arrêter au dessus de sa poitrine. Pour camoufler ses épaules non couvertes par le bustier – évidemment – elle avait jeté un châle de soie pratiquement transparent dessus.


« Bonjour, noble cavalier. On m’attendait ? »


HJ: 4 pages.Je suis trop fière =D
En passant, Francesca fait narcissique là. Faut l'excuser. Telle mère telle fille après tout What a Face
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