Remake of Cinderella

Une nouvelle année commençait pour Duncan, une nouvelle année pleine de privilèges et d’avantage sur les autres élèves notamment ceux de Muddleaf dirigeait par Luna Scanphander. Une plaie cette femme. Pourquoi le Ministère de la Magie plongeait-il son nez dans les affaires de l’école de son cousin Drago Malefoy. Qu’est ce qu’il avait contre lui ? Il se démarquait des autres écoles, en faisant ce que les autres n’avaient jamais voulu faire, c'est-à-dire boutait en dehors de l’enseignement magique les élèves qui ne méritent pas d’y être : les Sang Mêlés et bien entendu les Sang de Bourbe. Et maintenant avec cette grognasse de Sang Mêlé qui avait pris les rênes avec Drago Malefoy, les Sang Mêlé avaient la possibilité de venir faire leurs études à Blootherin. Quelle honte ! C’est d’ailleurs pour cela que Monsieur le Directeur avait mis en place, sous son autorité, mais bien entendu en secret, le système des Trois Tyrans de Blootherin. Et à qui pouvait-on faire confiance ? A son cousin, et c’est pour cela que, sans lui déplaire, Duncan endossa avec joie ce nouveau statut secondait par ses deux plus proches amis : Garett Cornwell et Lorélai Greengrass. A eux trois, ils faisaient régner l’Enfer dans les murs de l’école. Ils étaient craints comme les Huns d’Attila.

Duncan lisait une ébauche de la Gazette du Sorcier ou le directeur faisait une interview tout en marchant et bousculant sans ménagement les gens qu’il croisait. Après tout, il avait tous les droits, même les préfets n’avaient pas leurs mots à dire. Les tyrans n’avaient comme supérieurs que le directeur Drago Malefoy. Concernant les autres, ils n’avaient pas de leçons à recevoir d’eux. A la suite de la Révolution Française, il y eut la Terreur, à la fin du premier empire, la France eu droit à la Terreur Blanche, et plus récent dans le monde Moldu : Au Etats Unis d’Amérique, il y a bien entendu eu la Chasse au Sorcière ou Terreur Rouge orchestré par le sénateur McCarthy. Duncan avait être de Sang-Pur, il s’intéressait tout de même à l’Histoire des hommes normaux, car mine de rien elle était follement intéressante. Ici, à Blootherin, les tyrans instaurèrent un régime de Terreur, qui restera gravé dans les livres d’Histoire.

Duncan s’intéressa à une question précise : Et avez-vous déjà entendu parler des Tyrans ? Et comme par hasard dans cette ébauche, il n’y avait pas la réponse. Il savait au fond de lui que son cousin de directeur n’avait du rien révélé à propos des trois tyrans, mais après, il y avait toujours un petit doute qui subsiste quoi qu’on fasse. Il irait lui demander un peu plus tard. Pour l’instant il avait un désir d’amusement et de tyrannie vers les autres élèves. Il allait faire un stratagème pour piéger un ou bien une élève. C’était bien d’être un tyran, on pouvait tout se permettre sans pour autant se faire prendre par qui que ça soit, car on avait quelqu’un de haut placé pour nous protéger. Alors qu’un des couloirs du troisième étage était complètement désert, Duncan entreprit de mettre en place son plan machiavélique. Il sortit sa baguette et commença grâce à elle à répandre de la suie un peu partout dans le couloir. Puis le travail achevé, il partit se cacher quelques pour ne pas être vu et attendit telle une araignée qu’une âme innocente soit prise au piège. Celui ou celle qui allait arriver allait avoir une surprise, mais le pire c’est quand allait survenir Duncan. Il allait bien s’amuser. En attendant qu’un être ignorant ne daigne arriver et découvrir le désastre, et la boucle serait bouclé, et la rigolade commencerait, surtout pour le jeune McFear. Ce dernier alla dans une salle ou il n’y avait aucun cours ferma la porte derrière lui et commença à lire un bouquin sur la Magie Noire, jusqu’à ce que le bruit caractéristique d’un nouvel arrivant dans le couloir à coté lui donne le signal pour qu’il ramène sa fraise.

Eileen s'était levée d'excellente humeur. Elle était de retour à Blootherin et rien ne pouvait gâcher ce bonheur. Lorsqu'elle s'était réveillée, elle avait mis un certain temps à se souvenir qu'elle ne dormait pas dans sa chambre mais dans les lits confortables du dortoir féminin d'Abraxas. Ce changement l'avait fait sourire. Elle aimait bien être chez elle, avec sa mère mais elle préférait de très loin son collège de magie où elle pouvait retrouver chaque matin ses amis et ses victimes, fidèles au poste. En plus, c'était le premier jour de classe. Elle adorait le premier jour car, il y avait les premières années. D'adorables petits bouts de chou de 11 ans qu'elle prenait un malin plaisir à martyriser. Et comme personne ne la connaissait, du moins chez les nouveaux, elle voyait souvent de petites créatures s'arrêter à ses pieds pour lui demander le chemin de tel ou tel classe. Avec le même air angélique qui faisait qu'ils l'abordaient, elle leur indiquait le chemin d'une classe abandonnée où avait lieu une réunion de garçons de 17 ans à Abraxas. Dès lors, la rumeur se répandait qu'elle était une horrible méchante fille. Méchante ? Eileen ? Non franchement pas. Juste sadique à souhait. Et les jours qui suivaient devenaient nettement moins drôles. Les petits l'évitaient comme la peste. Il fallait presque qu'elle leur cours après pour avoir sa dose de malheur quotidien. Mais les autres jours viendraient bien assez vite. Pour l'instant, on était le premier jour et rien ne pouvait gâcher cette journée particulière. Comble du bonheur, elle avait aujourd'hui un double cours de magie noire. C'était une option et sa matière favorite. Avec un entrain sans limites, elle s'habilla et descendit du dortoir.

Le reste de la journée se déroula sans incident notoire. Elle fût même particulièrement gentille. Ainsi, elle retint sa langue de vipère acérée l'espace de quelques heures. Elle ne se montra insolente que 5 fois envers ses professeurs, poussant même la politesse jusqu'à s'excuser 3 fois, d'un air peu convaincant soit. Elle décida également de relâcher un petit première année plein de furoncle rose fushia. Elle ne lui avait même pas fait poussé les dents. Décidemment, elle avait été bien gentille, sans doute enthousiasmé par la perspective de son double cours en dernière heure de l'après-midi. Lorsque celui-ci arriva, la jeune fille se dirigea avec enthousiasme vers les cachots. Elle s'assit au premier rang après avoir salué son professeur. Les élèves étaient peu nombreux mais tous avaient l'air redoutables et solitaires. Que des garçons. Pas une seule fille de cinquième année dans ce cours. Elle était la seule représentante de la gente féminine. Le cours commença et le professeur, expert en magie noire parla durant deux heures et fit quelques démonstrations. Eileen prenait des notes sur ce qu'elle ignorait, à savoir, très peu de choses. Mais elle s'extasiait tout de même de voir une telle puissance. A chaque sortilège, elle ressentait en elle une force incroyable. Lorsque la cloche sonna, elle sortit la dernière. Deux garçons l’attendaient devant la porte. Elle les connaissait bien, c'était des amis à elle. Ils parlèrent jusqu'à l'escalier puis la jeune fille se dirigea vers la bibliothèque. Les deux garçons suivirent ses formes parfaites d'un air appréciateur jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans un couloir.

Eileen se retrouva seule dans le couloir. Elle souhaitait se renseigner un peu plus sur ce qu'elle venait d'entendre. Passionnée par la magie noire, elle était particulièrement heureuse que le directeur de Blootherin n’a pas enfermé les livres sur ce sujet. Quoique ... maintenant, avec cette sale sang-mêlé dans les pattes, il fallait s'attendre au pire. Elle s'était renseignée sur cette Luna Scamander ... Une fille sans envergure qui avait aidé la bande Potter à se débarrasser du mage noir. Ce qui ne faisait qu'accroître le mépris de la jeune russe pour cette femme. D'ailleurs, dans son cours de défense contre les forces du mal, elle avait prit un malin plaisir à rabattre le caquet de son professeur. La prochaine fois, elle n'irait pas. Inutile de perdre du temps avec des futilités. Alors qu'elle tournait à l’angle d'un couloir, un moucheron lui rentra dedans. Enfin un élève de première année dans la maison de Scamander, pardon ... Mais de toute façon, où est la différence ? Eileen lança un regard assassin au petit garçon en face d'elle. Il la regardait avec de grands yeux implorants, terrorisés. Il était si mignon ... L'adolescente jugea qu'il faisait une bonne victime. Elle sortit sa baguette et instantanément, il se retrouva les pieds en l'air, la tête en bas. Ses bras ballottaient dans les sens et Eileen ne faisait pas d'effort. Elle agitait légèrement sa baguette le cognant "accidentellement" contre murs, sol et plafond. Puis, son regard amusé se durcit et se rapprocha de lui. Après quelques menaces proférées à son oreille, elle l'envoya valdinguer plusieurs mètres plus loin. Le petit s'écrasa dans de la suie ... De la suie ? Apparemment ... Il s'éloigna en hurlant, tout noir alors que sur le visage d'Eileen s'affichait un petit sourire sadique.

[H.J - Désolée pour ton rêve de victime innocente ... ]

Fier ! Oui, il l’était. Perfide ! Quelle idée saugrenue, mais tellement jouissive. Mettre de la suie partout dans le couloir. Ca ne lui était jamais arrivé. Il fallait une première fois à tout. Il imaginait déjà la tête de sa propre victime quand elle découvrirait le carnage. Certainement paniquée. Découvrir un couloir souillé de suie pouvait mettre mal à l’aise. Paniquée ! Oui, même pire. Et c’est là que Duncan interviendrait. Il jouerait les justiciers et réprimanderait le fautif ou la fautive. Il s’amuserait bien, il en était certain… C’est génial d’agir en tyran. Tyran ce mot faisait peur à bon nombre de personne. Pourtant dans l’Antiquité grecque le mot tyran n’avait pas l’aspect négatif que l’on connaît aujourd’hui. Un tyran était un aristocrate qui prenait un pouvoir personnel par la force, non par la violence. Et c’est au fil des siècles que le terme a changé de sens. Regardez à Athènes de 561 à 510 avant Jésus Christ, Pisistrate et ses fils Hipparque et Hippias, même en étant des tyrans, ils ont fait beaucoup de bien à la cité d’Athènes : Intégration de Dionysos dans la vie culturelle et religieuse ; embellissement de la cité. Duncan lui n’allait pas embellir Blootherin, mais instaurer un culte de la personnalité à son égard, pourquoi pas Quand Drago lui a fait part de son idée de nommer trois tyrans qui ferait la loi ici à l’école, Duncan a tout de suite signé. Et maintenant il faisait régner la terreur avec Garrett et Loreilai. Ces trois là était comme les trois doigts d’une main : On vit ensemble, on meurt ensemble. Cette phrase aurait pu être leur devise…

Cela faisait déjà une bonne demi heure que Duncan lisait. Mais il n’entendait aucun bruit. Personne ne voulait se faire prendre par l’un des trois tyrans ? Dommage ! Il n’allait pas faire souffrir la personne, il allait juste lui faire regretter sa naissance, en la faisant astiquer avec soin tout le parquet et les murs. Il serait tellement heureux si c’était une fille qui découvrait le couloir. Il pourrait faire joujou avec elle. Justement, du bruit dans le couloir : la fourberie de Duncan avait pris au piège une proie. Il ne sortit pas de suite, il ne voulait pas éveiller les soupçons. Ca serait étrange après tout qu’il sorte comme ça comme si de rien n’était, alors que la victime de sa tartufferie venait de voir l’état déplorable du couloir. Il préféra terminer son chapitre en paix. Et c’est seulement après cela qu’il cracherait son venin. Il en tremblait déjà d’excitation, prêt à passer à l’attaque.

Il ferma l’ouvrage d’un coup sec, la poussière accumulée sur la couverture de cuir s’envola dans les airs. Il se leva, ajusta sa chemise blanche, ainsi que sa cravate et se dirigea vers la porte fermée. Il l’ouvrit d’un coup, et admira le spectacle. C’était une fille, au grand soulagement de Duncan. Elle ne le vit pas arriver. Il se planta derrière elle, et prononça

« Accio Baguette ! »

Et la baguette de la belle blonde vint dans la main du tyran. C’est alors qu’elle se retourna et le vit. Duncan reconnu, la demoiselle, elle était de sa maison. Mais de sa maison, ou pas, il avait envie de s’amuser… Certes il avait l’habitude de s’attaquer aux pitoyable a Muddleaf, mais un peu de pureté dans ce bas monde ça changeait. Elle allait regretter d’être passé par là.

« Alors comme ça Romanov, on détériore le mobilier ! Quelle honte, d’être une Sang Pur et d’agir de la sorte ! Dommage, il va falloir que tu souilles ton bel uniforme… »

Il s’approcha d’elle est l’embrassa et ajouta

« … et un si gracieux visage, quel gâchis ! »

Il rangea la baguette de Romanov, à l’abris des mains baladeuses et tendant sa main gauche droit devant il appela:

« Accio Serpillière et Seau d’eau ! »

Et en moins de temps qu’il en faut pour le dire, les instruments d’une bonne arrivèrent…

« Une si belle créature, obligée d’accomplir le travail d’une souillon, mais c’est la vie Romanov… »

Il déposa une nouvelle fois un baiser sur les lèvres de sa captive sans défense. Il recula pour mieux la voir, et d’un ton autoritaire…

« Tout semble parfait ! Maintenant Nettoies ! Ca doit briller comme un sou neuf »

Et ajouta par provocation:

« Ou sinon, on oublie tout, et disons que l’on règle cela d’une façon plus naturelle et les directeurs n’en sauront rien ! »