EILEEN A. ROMANOV II ENDED *

EILEEN ANASTASIA ROMANOV *

PROLOGUE.

Le commencement d'une vie ... ou la fin d'une ère tranquille ?

Ebahie, Natacha Nemcova referma la porte derrière elle. Le froid extérieur la faisait encore trembler malgré les braises qui dansaient dans sa cheminée. Elle posa son manteau de fourrure chaude sur un fauteuil, dans l'entrée. La maison de Natacha n'était pas très grande. Juste une chambre où elle dormait seule, une petite cuisine, une salle de bain et un salon salle à manger. Mais elle était à elle. A personne d'autre. Elle sourit de fierté. Ce petit chez-soi, elle avait attendu plus de 10 ans pour y avoir droit. Elle avait travaillé dur, économisé et après son achat, elle s'était serrée la ceinture et s'était endettée jusqu'au cou. Mais ça, elle s'en moquait. Elle s'affala sur un fauteuil de mauvaise qualité et passa une main lasse sur son visage disgracieux. Ses yeux d'un marron terriblement banal se posèrent un instant sur les flammes puissantes du feu de cheminée qui ronronnait dans son antre. Elle défit maladroitement ses chaussures usées et se releva pour se faire à manger. Lorsque son corps rouillé se remit en marche, elle serra les dents. Natacha ne se plaignait jamais. Pourtant, elle avait une santé des plus fragile. Dès son plus jeune âge, dans les quartiers pauvres de St Petersbourg, elle avait dû se contenter de regarder les autres faire du sport et s'amuser. Elle était trop faible. Aujourd'hui encore, elle regardait. Si elle n'avait pas su briller par ses capacités sportives, elle n'avait pas brillé non plus par son intelligence et sa culture. Elle était spectatrice de sa propre vie.

Aujourd'hui, Natacha avait d'ailleurs assisté à un événement des plus étrange. Durant toute sa carrière monotone et sans ambition de sage-femme à l'hôpital du coin, elle n'avait jamais rien vu de pareil. Et pourtant, des cas étranges, elle en avait eu et elle avait toujours traité les bébés avec beaucoup de délicatesse et d'amour. Mais là ... Tout avait été différent. La jeune femme enceinte s'était montrée particulièrement hautaine et désagréable. Issue de l'ancienne noblesse russe, elle l'avait prise de haut et l'avait traité comme de la bouse. Mais pourtant, la calme sage-femme n'avait pu s'empêcher d'admirer la beauté sans égale de cette femme. Son ton froid et son regard hautain ne la rendaient que plus belle. C'était le genre de femme qui s'embellissait dans la méchanceté. Plus on la détestait plus on la trouvait attirante. Une grâce et une élégance sauvage se dégageaient de tout son être. Une aura d'autorité l'entourait. Elle était russe. Son mari lui, était un riche bourgeois anglais. Il n'était ni beau, ni ambitieux et rien ne le distinguait des autres sinon son immense fortune. Il ne fallait pas chercher plus loin la raison de ce mariage. L'homme parlait le russe couramment et elle l'anglais couramment. Ils communiquaient une fois dans une langue puis une fois dans l'autre. Natacha ne comprenait pas l'anglais mais elle s'était vite rendue compte que le prénom du bébé à naître les opposait. Lui proposait des noms de sa nationalité, elle de la sienne et aucun ne cédait à l'autre. Après de maintes discussions et de nombreux cris, les parents communiquèrent à l'hôpital le nom choisi. Le bébé porterait un prénom anglais à la sonorité élégante : Eileen. Les deuxième prénom, choisi par la mère cette fois fût Anastasia, un prénom princier. La fillette porterait également un nom de famille russe puisque'il s'agissait de celui de la mère : Romanov, noble héritage de la plus connue des lignés de Tsar.

Natacha nota le prénom sur son carnet. Elle en aimait les sonorités. Elle le trouvait élégant. Elle espérait que le bébé ressemblerait à sa mère. Elle se prit à rêver de fillette en habit de princesse couronnée de diamants. Elle dut se réveiller. On l'appelait. La princesse russe allait naître. La sage-femme courut dans les couloirs et regagna la chambre. Avec une facilité déconcertante, elle aida la maman à mettre au monde une magnifique petite fille. Elle avait vu juste. La fillette avait les yeux gris vert de sa mère et les rares cheveux au sommet de son crâne étaient blonds. C'était la plus belle petite qu'elle avait vue. Elle n'avait aucune des habituelles tâches rouges disgracieuses qu'il y a habituellement sur le visage des bébés. Elle était parfaitement proportionnée et après ses premiers cris, elle s'était tue. Elle ne pleurait jamais. Jamais. Mais curieusement, dès qu'elle allongeait la petite dans la salle avec les autres bébés, ceux autour d'elle hurlaient jusqu'à ce qu'on les déplace ... ou qu'on enlève Eileen. Natacha en vint même à s'interroger sur la nature de cette enfant. Elle était parfaite et les bébés semblaient la craindre. C'était comme si elle n'était pas humaine. Oui, un ange pour le physique, un diable pour la crainte qu'elle inspirait ... Elle venait du ciel. Un ange déchu.

Natacha se secoua légèrement comme pour se réveiller. Elle posa ses yeux sur la bouteille qu'elle tenait à la main. De la Vodka. En accord avec sa conscience, elle vida la bouteille dans son évier. Elle avait trop abusé de l'alcool. Un ange déchu ? Pourquoi pas une sorcière tant qu'elle y était ...

PREMIERE PARTIE.

J'ai toujours ce que je veux, quand je veux.

Les marchands regardaient avec un sourire la petite famille qui passait. Enfin, ils regardaient la mère surtout et aussi la petite fille à qui elle donnait la main. La femme était d'une beauté éblouissante. Une cascade de cheveux blonds se balançait paresseusement dans son dos, ses yeux gris vert arpentaient les étalages. Son sourire enjôleur séduisait les plus indifférent et ses courbes délicieuses attiraient l'oeil désireux des hommes. La petite fille qui lui donnait la main était la même ... en miniature. Deux modèles de perfection. Elles avaient le même air hautain et prétentieux mais elles n'en étaient que plus belles. Tandis que la femme devait avoir dans les environs de 35 ans, la petite n'en avait pas plus de huit. Quant à l'homme qui marchait à leurs côtés, il était simplement insignifiant. Il se tordait les mains, mal à l'aise. Personne ne le remarquait. Il avait l'air de celui qui à l'habitude de vivre dans l'ombre des meilleurs que soi. Il vivait dans l'ombre de sa femme et maintenant de sa fille. Elles étaient un plaisir pour les yeux mais aussi pour les oreilles. Leurs voix subtiles ne proféraient jamais de bêtises. Les intellectuelles appréciaient leur culture, les scientifiques leur raisonnement et les philosophe, leurs opinions. Lui, il n'était ni beau, ni intelligent. On fuyait ses blagues stupides et ses idées trop conservatrices. Il ne s'imposait jamais, trop soucieux de ne pas se ridiculiser plus qu'il ne l'était déjà.

La famille Romanov se promenait dans une avenue luxueuse de Londres. Depuis maintenant 3 ans, ils avaient quitté la Russie pour s'installer en Europe. Vive d'esprit, la fillette avait vite appris l'anglais mais conservait dans son parlé ce petit accent russe qu'elle aimait tant. Elle était maintenant parfaitement bilingue. Elle aimait bien Londres et ses quartiers chics. Elle y fréquentait des jeunes filles de bonnes familles. La bande de quelques fillettes était maintenant inséparable. Eileen en était le leader, bien entendu. Elle imposait ses volontés aux autres aussi facilement qu'elle coupait du beurre. Et le comble était que les autres ne se rendaient même pas compte qu'elles étaient manipulées. Mais la jeune russe aimait cette situation. Elle aimait maîtriser les autres. De grès ou de force. Sa petite main dans celle de sa maman qu'elle admirait tant, elle s'arrêta devant un magasin de vêtements de haute couture. Elle venait de voir une robe couleur argent dans la vitrine. Une magnifique robe de soirée. Bien entendu le prix devait être en accord avec la beauté et la marque du vêtement. Elle était trop intelligente pour ne pas s'en douter. Mais elle savait également qu'elle avait ce qu'elle voulait. Toujours. Sa famille était riche, elle en profitait. Avec son air le plus innocent, elle se tourna vers sa mère et montra la robe du doigt. Sa mère Ania, lui rendit un sourire superbe et s'avança vers la vitrine suivie de près par John, le mari. Lorsqu'il aperçut le prix de la robe, il faillit s'étrangler. Tant d'argent pour un bout de tissue ! Il en avait largement les moyens mais il avait toujours était économe.

Eileen - S'il vous plaît maman ! Je la veux ! Elle est si belle ...

Eileen - Спасибо !

Eileen - S'il vous plait papa ... S'il vous plait !

John fit un pas pour s'écarter du magasin. Sa femme, un air d'incompréhension totale sur son beau visage resta immobile avant de lui emboîter le pas. Son mari savait qu'il subirait ce soir la colère de son épouse mais pour l'instant, elle préférait éviter les scandales en pleine rue. Mais Eileen ne l'entendait pas de cette oreille. Elle ne repartirait pas sans sa robe. Blême de colère, elle se campa sur ses positions, fusillant son père du regard. Elle était aussi effrayante que sa mère lorsqu'elle était en colère. Il faillit céder puis se retint. La fillette choisit cet instant pour libérer sa colère. Elle hurla.

Eileen - Я хочу мое платье! Теперь!

On avait du l'entendre à l'autre bout de la rue. Les passants ne comprenaient pas le russe mais ses parents eux, avaient parfaitement bien compris. Comme pour souligner sa colère, la librairie, à côté du magasin qui vendait la robe, prit feu. De hautes flammes vertes. John sursauta et Ania sourit. Tous deux avaient compris ce que cela signifiait et ils en étaient ravis. La fillette, apeurée se précipita dans les bras de sa maman en pleurant. La jeune femme s'agenouilla pour la prendre dans ses bras.

Eileen - Колдун?

Eileen eut un sourire ravi. Elle n'était plus du tout apeurée. Elle était au contraire fascinée par ce pouvoir qui pouvait lui permettre d'avoir ce qu'elle voulait. Un sourire malicieux se dessina sur son visage. Elle allait aimer être une sorcière. Sa mère lui prit la main et l'emmena dans le magasin. La fillette essaya la robe, victorieuse et sortit avec son paquet. Son père l'attendait, exaspéré. Elle lui adressa un sourire délicieusement ironique. Ensemble, ils reprirent leur route. Elle avait toujours ce qu'elle voulait.

DEUXIEME PARTIE.

Je ne suis pas intelligente. Je suis intelligence. Je ne suis pas puissante. Je suis puissance.

La demeure des Romanov à Londres n\'avait rien à voir avec une quelconque villa même luxueuse. Cette famille princière s\'était faite construire un château dans la banlieue de la ville. Cette somptueuse habitation était entourée d\'un immense jardin d\'herbe verte et tendre. Les plusieurs hectares de terrains et les nombreux arbres étaient entretenus par l\'efle de maison de la famille. Il en était de même pour les 32 pièces du château, style classicisme français. On entrait chez les Romanov par un immense portail en fer forgé. On avançait le long d\'une belle allée de gravier blanc bordée d\'arbres. Puis se présentait à nos yeux une belle porte en bois de cerisier. On pouvait ensuite pénétrer dans un hall merveilleusement sobre dans lequel se dressait un escalier de marbre blanc. Au centre de la pièce commençait à s\'élever les marches de plusieurs mètres de longueur puis, un peu plus haut, l\'escalier se séparait ingénieusement en deux avant de s\'achever à l\'étage. Du bas de la pièce, on apercevait, les couloirs du deuxième étage qui menaient vers les différentes chambres. Le tout donnait une impression de grandeur phénoménale. Au premier étage, se trouvait la bibliothèque, immense elle aussi. On pouvait y trouver des dizaines de livres sur n\'importe quel sujet. Eileen aimait passer son temps ici pour assouvir sa soif de connaissance en matière de magie obscure. De l\'autre côté de la maison, une vaste verrière s\'étendait sur l\'herbe. C\'était un endroit toujours ensoleillé. Au rez-de-chaussée, il y avait les cuisines et la salle de bal à droite et le salon et la salle à manger à gauche.

C\'est dans cette salle à manger que se trouvait la famille Romanov, assise à table, autour d\'un succulent repas préparé par leur elfe de maison. La pièce était lumineuse et Eileen était particulièrement joyeuse. Elle avait eu 11 ans en février. Et aujourd\'hui, 1 Juillet, elle venait de recevoir sa lettre d\'admission à Blootherin. Elle avait toujours su qu\'elle l\'obtiendrait mais cette nouvelle l\'avait tout de même remplie de joie. Elle avait lu de récent article sur cette école. Apparemment, malgré son excellente réputation, le ministère trouvait des choses à redire. Avant, on ne prenait que les vrais sangs purs à Blootherin. Mais maintenant, à cause d\'une nouvelle réglementation stupide, les sang-mêlé étaient acceptés. Bien sûr, la maison des vulgaires sang-mêlé était dirigée par Luna Scamander d\'après ce qu\'elle avait lu. Une rêveuse qui n\'avait rien fait d\'exemplaire apparemment ... Quant à la maison ou elle voulait aller, Abraxas, elle était dirigée elle par le plus grand sorcier de tout les temps : Drago Malefoy. La jeune fille l\'adulait. Elle avait lu des montagnes de livres et de journaux sur lui. Elle aurait donné n\'importe quoi pour que se soit lui son père et non cet imbécile qu\'elle méprisait un peu plus chaque jour. D\'ailleurs, il râlait encore. Il bafouillait devant les regards noirs de sa mère mais semblait ne pas vouloir céder. Eileen sortit de sa rêverie pour écouter la conversation avec plus d\'attention. John semblait ne pas apprécier Blootherin. Sa mère, sorcière de renom, défendait bien évidemment cette école prestigieuse.

Eileen - Non, ce sont juste des gros nuls de moldus !

Eileen - Mais ...

Eileen fronça les sourcils, se leva de table et sortit à contrecoeur de la pièce. Elle prit grand soin de claquer la porte et monta les escaliers vers sa chambre avec le plus de bruit possible. Lorsqu\'elle eût à nouveau claqué la porte de sa chambre cette fois, elle se jeta sur son lit en attrapant un livre. Elle avait fait la tête un instant par pur esprit de contradiction. Elle n\'aimait pas qu\'on lui impose les choses non plus mais comme c\'était sa mère qui l\'ordonnait. Lorsque sa mère ordonnait quelque chose, la jeune fille obéissait toujours, en râlant certes mais elle obéissait. Elle respectait trop sa mère pour qu\'il en soit autrement. Et puis, elle ne s\'inquiétait pas. Elle irait à Blootherin. Elle savait parfaitement que sa mère gagnerait ... comme à chaque fois. Sa mère gagnait toujours. La fillette avait ça dans le sang. Elle aussi parvenait toujours à ses fins par n\'importe quel moyen : \" La fin justifie les moyens \". Elle croyait à cette phrase dure comme fer aussi, elle ne se gênait pas pour écraser les autres. La vie était ainsi faite. Les forts dominaient et les faibles servaient. Elle était forte et intelligente en plus de ça. Elle obtenait ce qu\'elle voulait rarement par l\'affrontement mais plus souvent par la ruse. Elle feintait. Elle se servait de ses atouts. Son physique était un atout, son air angélique aussi. Un petit sourire malin aux lèvres, elle se plongea dans son livre : \" Métamorphose avancée pour sorciers expérimentés \". Oui, elle irait à Blootherin et deviendrait la meilleure.

EPILOGUE.

La fin ? Pour vous oui. Pour moi non.

La lune était pleine et particulièrement brillante ce soir là. La nuit, elle était froide et noire. Seuls les astres éclairaient le beau et majestueux château de Blootherin. Eileen, nonchalamment assise dans le carrosse qui emmenait les élèves jusqu\'au château, observait les alentours d\'un oeil amoureux et connaisseur. Elle avait l\'impression que tout autour d\'elle fêtait son retour. Un retour qu\'elle avait attendu pendant toutes les vacances avec une impatience grandissante. Son collège lui avait terriblement manqué. Elle s\'était donc réfugié dans les manuels scolaires, déjà trop faciles pour elle et avait prit de l\'avance sur son programme. Elle était également retournée un mois en Russie, pays qu\'elle avait retrouvé avec un grand plaisir. Elle avait rendu visite à sa famille. Elle préférait la Russie à Londres. Il y faisait plus froid, les nuits étaient plus longues. Elle avait visité le magnifique palais du tsar où avaient autrefois résidé ses ancêtres. La jeune Romanov était particulièrement fière de ses origines qui lui donnait un côté mystérieux impénétrable et air de véritable princesse. Elle en était presque une. Du sang royal coulait tout de même dans ses veines. Tout était mystérieux là-bas. Comme si le temps était arrêté, suspendu au bout d\'un fil, laissant la beauté des monuments intacts.

Mais à Londres, il y avait sa vie. Il y avait ses conquêtes amoureuses, ses amis, et par-dessus tout son collège, Blootherin. Depuis son premier jour, elle avait adoré cet endroit. Elle était liée à ces lieux comme si elle lui avait fait un serment inviolable. Elle était celle qui connaissait le mieux le moindre des recoins. Elle y avait brillé dès son arrivée. Son air angélique et son intelligence surprenante avaient fait d\'elle une élève adorée de ses professeurs. Certains la trouvaient trop arrogante mais elle s\'en moquait. Au sein de sa maison, elle s\'était fait des amis, plus ou moins proche. Mais elle ne confiait ses états d\'âme à personne. Elle ne voulait pas qu\'on la prenne pour une fille fragile. On la respectait parfois même la craignait. Les garçons de son année et même plus vieux la convoitaient mais elle ne cédait à leurs avances que le temps d\'un flirt passager. Elle ne voulait pas s\'attacher. Elle était la plus populaire de son année. On lui demandait son avis. Toujours. Entre travail, provocation, duel et amitié, elle menait à Blootherin une petite vie tranquille qu\'elle appréciait. Elle nourrissait des desseins plus ambitieux mais pour l\'instant, son école la plaçait sur un pied d\'estale. Elle avait pris l\'option magie noire. C\'était de loin sa matière préférée. Les sombres pouvoirs qu\'elle y découvrait la fascinaient. Elle regardait les démonstrations avec admiration, les reproduisant dès qu\'elle en avait le temps avec brillio. Oui, l\'adolescente était promise à un avenir des plus brillant. Elle se souvenait encore de son premier jour ici.

Eileen était montée dans le train d\'un magnifique vert éclatant. Elle n\'avait de cérémonie pour les adieux : un bisous à sa mère, un signe de la main à son père et elle s\'était engouffré avec ses valises dans le train. Là, elle s\'était installé dans un compartiment vide et avait rangé ses affaires dan dans les filets au dessus de sa tête. Elle y était arrivée grâce à petit sortilège de lévitation. Puis, sa baguette dans sa poche, elle s\'était à nouveau plongée dans son livre. Quelques minutes plus tard, elle avait été rejointe par trois filles qui se connaissaient et cherchaient un compartiment. Elles s\'étaient assises là sans rien demander et avaient commencé à parler et glousser bruyamment. Un air de fausse politesse sur son visage, la jeune fille leur avait demandé de partir et elles ne s\'étaient exécutées que lorsque de gros furoncles avaient poussé sur le visage d\'une de leur camarade. Plus tard encore, un jeune garçon, peut-être un peu plus âgé qu\'elle s\'était assise, seul, sans demander son reste. Il avait lui aussi sorti son livre et n\'avait pas adressé un regard à Eileen. Décrétant que ce garçon lui plaisait, elle acquiesça silencieusement et reprit sa lecture. C\'était un sang pur, ça se voyait contrairement aux autres filles qui étaient de vulgaires sang-mêlées. Elle les avait entendu quand elles discutaient. Peu, la nuit était tombé et lorsqu\'ils furent bientôt arrivé, elle se changea. Enfin, le train s\'arrêta. Ce qu\'elle vu lui coupa le souffle. Devant elle s\'était un magnifique château entouré d\'un parc immense. Il y a avait même une forêt et un lac. C\'était mille fois plus grand que chez elle et surtout, il se dégageait de cet endroit, une impression de puissance magique. Elle gagna le château avec les autres élèves, se demandant comment ils étaient répartis. Après une interminable attente, elle entra dans une petite pièce bien décorée. Face à elle Drago Malefoy, le directeur. Il lui posa d\'innombrables questions auxquelles la jeune fille répondait avec aplomb, sans une nuance de crainte dans la voix. Elle était pertinente dans ses réponses et sûr d\'elle. Plusieurs fois, son ton se fit légèrement ironique. D\'autres fois, elle répondit avec une impertinence mesurée. Lorsqu\'elle sortit, un sourire satisfait était accroché sur le visage du directeur. Elle réussissait toujours.

Aujourd\'hui, rien n\'avait changé. Même ironie, même insolence, même intelligence. Elle posait sur le monde un regard particulièrement lucide. Elle savait parfaitement qu\'elle avait toujours été la meilleure dans chacune de ses années. Elle entrait en 5° année. Rien n\'allait changer.

H O R S - J E U

Prénom: Call me Clo'
Avatar réservé: Hayden Pannetière
Comment avez-vous découvert le forum ? Par Gwen
Que pensez-vous du forum ? Absolument merveilleux. Le design est fantastique. Le contexte est originale. Les admins super sympas. Bref, parfait !
Niveau RP : Je dirais que ça depend de mon humeur, de quoi parle sujet et de la personne avec qui je le fais. Mais en moyenne entre 7 & 8 sur 10. Mais jugez vous-même avec mon Rp
Activité : Le plus souvent possible. Environ 5/7

Bienvenue Eileen =D

Magnifique répartition comme d'habitude héhé =D

Ce sera donc ABRAXAS !

Mercii ma Gwen !!!

» EILEEN II PERFECTION *
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