Voir leur coeur se vider et saigner , oui saigner....lalala.... { with Duncy}

Un jour j’irais à New York avec toi, Toutes les nuits, déconner Et voir aucun film en entier ça va de soit. Avoir la vie partagée, tailladée
Bercés par le ronron de l’air conditionné Dormir dans un hôtel délatté, Traîner du côté gay et voir leur corps de serrer Voir leur coeur se vider et saigner, Oui saigner…….

23heure, un jeune garçon sortait de la salle des trophées croquis et fusain en main ses doigts étaient tout noir, combien de temps ses escapades nocturne pour aller dessiner des portraits qu'il avait mémorisés tout au long de la journée .
Là il avait fait trois fois le portrait de la même personne, un mec qu'il avait croisé, le jeune homme était on ne peut plus banal, yeux marron , cheveux brun , loin du physique habituel des différentes conquêtes de notre cher Edward qui avait toujours « le petit + » qui faisait tout , alors pourquoi il y pensait tout le temps depuis qu'il l'avait vu sortir de la grande salle après le petit déjeuner ? Le garçon était à Abraxas , une maison bien différente de la sienne , mais où Kikkie se trouvait également .
Alors qu'il cherchait encore pourquoi le garçon restai accroché à ses pensées , la réponse vint d'elle-même lorsqu'il passa devant une statue, oui c'était cela : ses traits étaient parfaits , ok il n'avait rien de spécial et c'était justement ça qui le rendait beau ses traits incarnaient le parfait, ses proportions étaient parfaites , son regard symétrique et caractérielle , même son sourire était parfait : les coins de la bouche se retroussant légèrement dans un sourire qui faisait penser à l'un des rictus les plus acerbe qu'il n'avait jamais vu. Le garçon paraissait méchant et le jeune Edward devinait que cela n'était qu'une couverture , qu'une image ainsi que lui avait pratiqué depuis des années, à une seule différence c'était que lui, il se réfugiait dans la gentillesse.

Flash Back :

Un midi à Beaux-bâtons, Jakie vient le trouver alors qu’il partait mangé.

« Edward …

Cela commençait mal , il était rare que la jeune fille l’appelle par son prénom complet

-Tu peux me rendre un service? Enfaîte euh …
- Je t’écoute…
- J’voudrais sécher le cours de potion … tu peux dire que je suis malade ?
- Et ton devoir ?
- Bah euh justement enfaîte c’est que euh tu…tu voudrais pas.. euh… s’il te plaittttt- Ok ça va j’ai compris je te le ferais , tu veux 16 ?
- T’es un amourrrrrrr !
- ouai ouai … »

C’était toujours comme ça , il la couvrait , lui faisait ses devoirs , lui faisait tout pratiquement , enfin non pas tout mais beaucoup de choses , nous avons qu’a reprendre l’exemple du lecteur de DVD …

Fin du Flash Back

Il sourit en repensant à cet épisode de leur vie à Beaux-bâtons…

Edward tourna à l’angle d’un couloir et s’engouffra dans un corridor particulièrement sombre et impressionnant. On ne voyait pas le bout éclairé , celui-ci était étroit et il ni y’avait que quelques torches.
Le garçon entendit une latte de bois craqué sous le pas de quelqu’un . Il rangea vite fait son carnet de croquis et sortit sa baguette de son sac.
Il murmura dans un son plus grave qu’à l’habituel .

« qui est la ? »

Salle commune d’Abraxas. Dun’ était avec Loreilai et Garrett. Il parlait dans leur coin, loin de la populace hantant la salle. Ils médisaient ensemble, sur un peu tout le monde, sans aucune distinction de maison. Abraxas avait beau réunir la majorité des Sang Pur, tous n’étaient pas forcément fréquentables. La critique, voilà quelque chose qui plaisait à Dun’. Les messes basses, c’était un expert. Vous connaissez le duc de Saint Simon ? A l’époque de Louis XIV. Cet homme, moldu, certes, savait tout sur tout : les ragots et autres rumeurs étaient parvenus jusqu’à son ouïe fine. Pour Dun’ c’était pareil. Il était souvent au commencement de ragot. Et malheur à celui ou à celle qu’il prenait pour cible… Dernier chance de survie : S’enterrer dix pieds sous terre. Peut-être alors la rumeur ne l’atteindrait pas. Sujet de conversation : Ruthy Jensen. Loreilai et Duncan parlaient d’elle d’un air mauvais, la traitant de tous les noms d’oiseaux. Garrett, à coté d’eux, les écoutait d’un air mauvais, perfide, fou. Même sans parler, Dun’ savait que son meilleur ami les approuvait. Ou du moins il l’espérait. Vingt deux heures, vingt trois heures… Loreilai se sentit appeler par Morphée. Après un rapide bonne nuit, Duncan et Garrett continuèrent, une conversation entre hommes… entre tyrans… Une nouvelle perfidie allait être préméditée par le duo infernal, puisque celle avec qui ils formaient le trio méphistophélique s’en était allée dans son lit douillet. Duncan était un oiseau de nuit, et de malheur aussi. Il ne dormait pas tellement, pratiquement insomniaque. Mais cela ne l’empêchait pas de rêver d’un monde sans moldu, sans cette race qui pollue le sang des sorciers comme lui. Il les avait en haine. Garrett commençait à s’endormir, Dun’ lui recommanda d’aller roupiller, ce qu’il fit de ce pas. Après tout, il fallait que les deux garçons soit frais et dispos pour leur manigance du lendemain. Seul. Désormais il était seul. Il n’allait pas se tourner les pouces alors qu’il était chez lui. Cette école appartenant à son très cher cousin, il était comme chez lui. Vous ne pensez pas ? Oui, il était chez lui, même si cette blondasse de Luna Scaphander était venue foutre son nez de phacochère dans les affaires de cette école. Drago Malefoy n’avait rien demandé et voilà que cette écervelée était arrivée avec ses manies, sa molduphilie. Mais cette pimbêche n’allait pas empêcher le jeune McFear de s’amuser un peu et d’errer follement dans les couloirs humides du château de Blootherin.

Il sortit telle une silhouette fantomatique de la Salle Commune, encapuchonné tel un moine afin de ne pas éveiller les soupçons sur son identité. Cependant il savait très bien qu’il ne risquait rien. Favoritisme ! Pistonnage ! Oui et alors ? Quand on a de la famille haut placée dans la hiérarchie de l’école, pourquoi ne pas en profiter après tout. Les couloirs étaient vraiment sombres. Des lunettes infrarouges auraient été les bienvenues. Mais Dun’ ne disposait pas de cette trouvaille moldue. Il pourrait très bien utiliser sa baguette mais il serait trop facilement remarquable. Ah, si seulement il possédait la main de la Gloire qu’avait son cousin. Néanmoins ses longues nuits d’insomnie avaient permis une chose : Il avait une très bonne vue dans le noir. Presque comme les chats. Il se promenait, sans but précis. Carpe Diem. Tout simplement. Carpe Diem. Tel était son crédo. Carpe Diem ! Enseignant dans une œuvre littéraire moldue : Le Cercle des Poètes Disparus. Dun’ n’aimait peut-être pas les nés moldus mais niveau artistique, ou littéraire, voire musical, il fallait être franc, ils se débrouillaient vraiment très bien. Et quand ça lui prenait, il lisait un livre moldu. Le dernier en date, et Le Cercle des Poètes… John Keating… Oh Capitaine, mon capitaine. Quel bel enseignement. Ce n’était pas tout.

Emporté dans ses pensées, il ne savait plus trop ou, il était, ou il se trouvait. Quelque part. C’était un bon début. Mais ou exactement. Bonne question. Déjà à première il était sur du parquet, car le contact entre ses pieds et la surface boisée provoquait d’infimes bruits, presque inaudibles. Mais non, il ne passerait pas inaperçu. Il entendit quelqu’un lui demandait qui il était. Il n’avait pas envie de répondre. Il vit qui était le jeune homme. Un Muddleaf. Scott ? Oui Scott. D’une voix sortie d’outre tombe :

« Tu aimerais savoir ! Je me trompe ! Qui sait ? Je suis peut-être ton pire cauchemar ! »

Il se plaça devant lui. Toujours encapuchonné. Toujours aussi mystérieux.

« Alors que fait un Muddleaf en dehors de son dortoir, si tard ? »

Il se déplaça. Il se positionna derrière lui, afin de l’observer sous tous les angles. Non pas qu’ils soient vicieux, mais c’était assez marrant de pouvoir observer quelqu’un alors que ce dernier ne se doute pas de qui tu es.

« Tu cherche ta dulcinée ? Qui c’est ? La directrice ? Tu es Gérontophile ? »

Toujours égal à lui-même ! Il n’allait quand même pas être gentil, même si c’était le soir… ou le beau milieu de la nuit. Silence.

Alors qu’Edward venait de demander qui était là alors qu’il avait entendu des bruits de pas , il entendit ces derniers avancer , il inspira , attendant le prof, la punition, l’engeulade pour finir à la colle …
Et c’est à cet instant qu’une voix d’outre-tombe s’éleva dans les airs, perçant l’air dans un bruit rauque et grave, il éleva la tête rapidement , sentent une douleur vive dans ses cervicales et son cou, il se mit à l’affût du moindre bruit, s’arrêtant presque de respirer .

« Tu aimerais savoir ! Je me trompe ! Qui sait ? Je suis peut-être ton pire cauchemar ! »

Un homme se plaça devant lui , encapuchonné, selon les images qu’il avait vu des partisans du seigneur des ténèbres il aurait presque pu croire que l’un d’eux était revenus. Il pouvait juste en déduire que c’était un homme …

« Alors que fait un Muddleaf en dehors de son dortoir, si tard ? »

Et qu’il était d’Abraxas de toute évidence…
Le mystérieux se déplaça et se positionna derrière lui , il se sentait observer sous tout les angles. Alors que beaucoup de personnes aurait pu partir en courant , ou sortir leur baguette tout simplement paré à attaquer en cas de problème mais Edward restait là à regarder l’homme lorsque celui-ci était visible à ses yeux .
Edward ne savait pas du tout qui était le garçon derrière lui qui le scrutait et pourtant il avait déjà entendu cette voix … peut être même lors d’un cours. Et tandis qu’il cherchait de dessiner un visage à cette voix , l’intrus parla à nouveau.
Edward procédait souvent comme ça, lorsqu’il cherchait l’image de quelque chose et plus particulièrement celle d’un visage, il dessinait, tout d’abord les contours du visage , le front , la bouche, une esquisse des yeux, les cheveux , le nez et enfin les yeux en détail, il revoyait chaque petite parcelle de peau et il l’imprimait sur le papier.
Pour Edward, le dessin c’était toute sa vie, il s’exprimait par cette passion, il était triste et c’est dessin représentait quelque chose d’effroyablement blafard , il était d’humour joyeuse, et les pourtour d’un trait de bouche se rehaussait , montrant une mine souriante, une infinie et infime joie dans les pupilles du portrait .

« Tu cherche ta dulcinée ? Qui c’est ? La directrice ? Tu es Gérontophile ? »

Gérontophile [ hj: décidemment sa me coure sur le haricot…] .. Certes il avait eu des aventures avec des hommes plus âgés d’environ 5 ans son aîné mais on ne parlait point dans c’est cas-ci de gérontophilie.
Le jeune homme se tut , ils s’entendirent respirer tout les deux, un souffle pratiquement à l’unisson.

Edward se retourna , il se mit face au mystérieux homme , et d’un geste calme et assuré il posa sa main sur le rebord du capuchon et il le poussa de façon à ce que celui-ci tombe et dévoile l’identité de l’homme …

Duncan !

Mince … il était face au garçon qui hantait ses pensées depuis le début de la journée, il l’avait décidé plein de fois et voila qu’il était face à lui … il allait mourir oui sans doute …
Il tendit sa main pour se présenter et dit d’une voix légèrement trop rauque à son goût…

« Pas gérontophile non … homo suffit… »

Il sourit d’un air mesquin , comment allait réagir le garçon ?

« Et le Muddleaf avait besoin de mettre à escient son talent de prétendu artiste … »

Il sourit à nouveau mais cette fois ci le sourire était presque timide , et fixa l’Abraxas à nouveau avec un regard empli de fierté du style « quoi tu veux te battre ? »

Homosexuel. On en apprenait tout les jours. Après les Sang-mêlé acceptés dans cette maison, voilà que cette blondasse de directrice autorisait les homo de suivre leurs études ici. Blootherin était tombé bien bas. Pourquoi le directeur, le vrai, l’originel ne faisait-il rien ? Un accident est si vite arrivé. Au pire, si son cousin ne voulait pas se salir les mains, il avait à sa disposition les trois tyrans. Meurtrier ? Pas encore. Mais qui sait, s’il le faut vraiment, Duncan serait prêt à souiller ses mains de sang. Mais là n’est pas le problème. Il était en compagnie d’un homosexuel, en pleine nuit, dans un couloir désert. Une atmosphère étrange apparaissait désormais. Le simple fait de savoir que le Muddleaf aimait les garçons sans doute. Qu’est ce que faisait Duncan avec un pecno de la sorte.

« Homo, oh que c’est drôle ! Il accepte cette race d’être humain, ici ? Tu es passé sous le bureau de la directrice pour rentrer dans cette noble, majestueuse, grandiose école. Non, suis-je bête ! Tu es homo… Combien as-tu payé donc ? »

Duncan le regardait avec un regard de carnassier, prêt à se jeter sur sa proie. Mais, pas pour faire des gâteries, non, c’est mieux de s’amuser par la voie de la souffrance. Le rire est le propre de l’homme. Il rigolera bien, lui, du moins. L’homo peut-être pas. Qui vivra verra. Il devait mettre à bon escient ses prétendus talents d’artiste. Il avoue donc, que son art ne valait même pas une noise.

« Ton talent prétendu d’artiste ? Donc, en gros, si je résume bien, tes dessins, ou je ne sais pas trop quoi, sont comme toi ! Ils ne valent rien ! »

Que de méchanceté dans ses propos. Mais, il aimait ça. Juste pour savoir si le Muddleaf avait des couilles, ou si c’était vraiment une femmelette qui n’a rien dans le froc. Cela expliquerait d’ailleurs pourquoi il a changé de cap. Duncan fit de nouveau le tour de sa victime, pour la jauger, l’analyser sous toutes les coutures. Vraiment belle victime. Un vrai porcelet à faire griller à la broche, à faire couiner, pendant qu’il se vider de son sang. Pensées morbides. Ca donne de quoi saliver.

« Sinon, comment comptes-tu mettre à bon escient tes pseudos talents d’artiste ? Il me semble que dans la clairière, il y a souvent un hippogriffe. Je suis sûr qu’il serait ravi de te servir de modèle. C’est un sex-symbol. Un peu dangereux, certes, mais si tu as vraiment quelque chose dans ton calbar, tu devrais y arriver… »

C’est fou comme il s’amusait. S’il pouvait vivre des nuits pareilles, chaque fois qu’il sortait de la Salle Commune, ça serait le rêve. Il ne faut pas crier victoire trop vite. En plus, la nuit ne faisait que commencer ? Non ! Il faut savoir profiter de la vie, de la moindre secondes, de la moindre minute, et ne pas trop se projeter dans l’avenir. Carpe Diem, tout simplement.

« Bon, si on jouait un peu ! Je ne suis pas à Muddleaf pour rien ! Soumets-toi à moi, et tes souffrances seront moindres. »

Réaction ?

Duncan eu un rictus de dégoût lorsque Edward lui annonça qu’il était gay , ce qui fit rire le jeune garçon , il laissa échappé un rire moqueur , alors Duncan se la jouait au gros dur même au point de paraître homophobe ? Pourtant c’était dommage … il était très sexy . Edward savait comment sa se passait avec ce genre de mec , il en avait croisé des plus durs - mais moins beau- c’était du genre à répondre cyniquement à chaque réplique .
« Homo, oh que c’est drôle ! Il accepte cette race d’être humain, ici ? Tu es passé sous le bureau de la directrice pour rentrer dans cette noble, majestueuse, grandiose école. Non, suis-je bête ! Tu es homo… Combien as-tu payé donc ? »Duncan continuait de tourner autour d’Eddy pour le regarder sous toute les formes , et il fallait l’avouer cela ne le dérangé pas d’etre regarder avec cet air de prédateur.

« Sa te déplait tant que sa de voir un homo dans ton « petit gouvernement » ? Ils acceptent les homos oui , et je n’ai pas du baiser avec le directeur pour ça … bien que monsieur Malfoy est plutôt bien conservé et que je me ferais un plaisir de m’occuper de son cas… »

Duncan s’approcha de lui avec un regard encore plus menaçant comme si le jeune homme allait lui sauter dessus d’un instant à l’autre Edward pouvait voir un accés de violence dans son regard et il le savait : c’est lui qui en ferait les frais …

« Ton talent prétendu d’artiste ? Donc, en gros, si je résume bien, tes dessins, ou je ne sais pas trop quoi, sont comme toi ! Ils ne valent rien ! »

« Sinon, comment comptes-tu mettre à bon escient tes pseudos talents d’artiste ? Il me semble que dans la clairière, il y a souvent un hippogriffe. Je suis sûr qu’il serait ravi de te servir de modèle. C’est un sex-symbol. Un peu dangereux, certes, mais si tu as vraiment quelque chose dans ton calbar, tu devrais y arriver… »

Il souria , que cet homme était mauvais , dans chacune de ses phrases il devait etre méchant, mais le cynisme n’est il pas une protection de l’âme ? Si… pour l’abraxas cet façon d’etre un tyran , d’etre aussi méchant , était une protection afin de ne pas être plus faible que les autres.
Edward prit une feuille dans son sac , il représentait Duncan lui-même , nu , il avait fait ce portrait tout à l’heure , inventant son corps , ses traits , le mettant dans une position compromettante. Mais ce dessin était magnifique et il représentait également parfaitement le corps du jeune homme. Il lui tendit

« Oui tu as raison j ‘aurais du prendre un hippogriffe… beaucoup plus « soooo sex » que la personne que ce dessin représente… »

Il attendit la réaction de Duncan qui continua dans sa lancée .
« Bon, si on jouait un peu ! Je ne suis pas à Abraxas pour rien ! Soumets-toi à moi, et tes souffrances seront moindres. »
Duncan passa au coté d’Ed ce dernier lui « choppa » avec force l’avant bras et le fit s’arrêter dans sa « course » folle.
Avec force , voir presque avec violence il le plaqua contre le mur , et lui susurra à l’oreille.

« Quoi? J’entends bien ? Tu veux que je me soumette … mmhh d’habitude c’est plutôt moi le dominant … mais pourquoi pas , salle gosse… Entre la vie - ou du moins l’abîmement de mon jolis minois- et toi, je préfère..toi

« Heureusement que tu n’as pas du coucher avec le directeur. Honte à moi… Il n’irait pas à de telle bassesse. De plus, il faut dire que tu n’as pas vraiment de potentiel. »

Des fois il faut mieux entendre cela que d’être sourd. Franchement, s’il avait pu croire, que ce pecno avait pour fantasme le directeur. Son cousin était sujet aux fantasmes, surtout d’un homosexuel. Pas croyable. Mais ce qu’il n’allait pas croire, c’est ce qu’il allait voir. Le Muddleaf sortit de son sac un dessin. Mais pas n’importe quel dessin. Lui. Nu. Incroyable. Comme le Muddleaf était vicieux pour faire un nu de Duncan, sans son consentement. Certainement, il aurait mieux fait de dessiner un hippogriffe « so sex » plutôt que Duncan. C’était bien beau de vouloir dessiner l’Abraxas, mais encore fallait il le dessiner avec exactitude.

« Qu’importe ! Dessine un hippogriffe si ça te chante. Personnellement, je trouve ton dessin pitoyable. Quand on fait un portrait autant le faire avec exactitude ! »

Et sans aucune somation il déchira l’œuvre d’art, selon le Muddleaf, avec même pas un pincement au cœur.

« Quand tu sauras dessiner tu me le diras ! »

Ses paroles avaient eu l’effet escompté. Il suffisait que Duncan parle de soumission, pour que le Muddleaf imagine des choses. Alors comme ça il préférait Duncan, à la souillure de son joli minois. Que c’est mignon. Le piège se refermait petit à petit sur sa proie. Si seulement il pouvait s’imaginait ce que Duncan allait lui faire, il devrait certainement partir en courant.

« Bon, puisque tu n’y vois pas d’objection, amusons nous. »

Il se saisit des poignés de sa victime, les serra avec force, et plaqua violemment le Muddleaf contre le mur. Alors comme ça, il voulait s’amuser. Duncan allait lui montrer ce qu’était l’amusement pour lui.

Tout devait commencer par le commencement. Pour mettre son plan à exécution, il devait franchir le pas. Se jeter à l’eau. Le plaquant encore plus fort contre le mur, il passa à l’acte. Il l’embrassa. C’était dégueulasse, horrible. Comment un garçon pouvait-il embrasser un autre garçon. Beurk. Sentir leurs deux langues se rejoindre. Abject. Il ne fallait pas qu’il pense à cela. Au contraire, il fallait qu’il se dise qu’il s’amuserait mieux ensuite. Reculant sa tête, il observa le Muddleaf avec un œil de carnassier.

« On t’a jamais dit que tu embrassais comme une merde… A ces jeunes, maintenant, il faut tout leurs apprendre. Si tu comptais m’emballer en embrassant comme un poulpe, c’est pas gagné.»

Il fallait passer à la vitesse supérieure, afin qu’il se fasse des idées. Il déboutonna la chemise de sa victime. Mais étant trop laborieux, il arracha, tout. Ce n’était pas sa chemise, et qui plus ait elle était vraiment très moche. Il renouvelait sa garde-robe où ? Chez Tata Rachel ? Puis, il attira le jeune homme au milieu du couloir et l’embrassa de nouveau. Il embrassait vraiment très mal. Comment séduire des gars comme ça. Pitoyable. Il l’embrassa dans le coup, tout en laissant une main se baladait sur l’échine du Muddleaf. Elle descendit, descendit, jusqu’à atteindre ses fesses. Et là, il lui donna, une bonne fessée afin de voir sa réaction :

« Tu aimes ça, avoues ? »