Megane A. Clayton

Mégane A. Clayton

• NOM: Clayton
  
• Prénom(s): Megane Ambre
  
• Date & lieu de naissance (nous sommes en 2011): Née un certain 17 Mai 1995 en Angleterre.
  Eh oui dés ses débuts la petite faisait ce qui lui plaisait en Mai.
  
• Sang Pur ou Sang Mêlé ? : Une couleur rouge vermeille coule dans ses veines... Pur évidement.
  
• Aspirations (par rapport aux notions du bien et du mal) :
  Tous ce que Elle fait est bien. Meg ne fait de mal à personne… sauf à ceux qui la détestent, ceux que elle déteste et tous ceux qui n’approuve pas qu’elle a toujours raison. Pour elle, il n’y a pas de mal… ce sont les personnes faibles qui ont inventé cette notion stupide pour désigner ce qu’ils ne comprennent pas et n’arrivent pas à atteindre. C’est la loi du plus fort qui l’emporte dans ce monde… et elle fait partie de ces personnes fortes d’esprit.
  
• Animal de compagnie:
  Un magnifique chat noir… ça porte malheur ? Alors gares à vous, évitez son chemin si vous ne voulez pas avoir des problèmes. Megane ? Ne vous en faites pas pour elle, elle a toujours eu de la chance. Il se prénomme Shadow en honneur à sa couleur et puis Shadow= ombre ~Ambre. Eh oui, ce qu’elle peut être prétentieuse la jeune fille quand elle veut.

• Caractère :
  Dynamique et ambitieuse sont sans doute les deux mots qui détermine le plus le caractère de la jeune Clayton. En effet, c’est avant tout par son énergie débordante et sa joie de vivre que l’on voit le plus chez elle. Aimant donc s’amuser et faire la fête, Megane adore lier des liens avec les autres. Très sociable et bavarde, sa facilité d’aller vers les autres, rend son frère quelque peu jaloux. Affichant souvent un sourire radieux, rien ne semble la rendre malheureuse…du moins, c’est ce que l’on pense. Car si elle adore parler avec les autres, les conseiller et tout, rare sont les fois, où elle laisse exprimer ses faiblesses. Seules sont les personnes très proches d’elle qui on pu voir ses larmes, sa tristesse et ses faiblesses. Née avec le don qu’ont les filles Clayton, Megane déborde d’imagination et de créativité. Son talent pour dessiner, inventer et créer de nouveaux bijoux pour l’entreprise familiale est sa fierté ainsi que pour toute la famille également. Bien qu’elle soit consciente de son talent artistique, elle ne cherche pas à faire l’éloge dés que l’occasion se présente. Assez modeste on va dire. Megane préfère donc plutôt se vanter de son allure, de sa famille ou voir même de sa vie que de son talent…de peur qu’elle ne le perdre peut être. Hautaine alors ? Légèrement oui et prétentieuse parfois.
  Très intelligente ou plus précisément rusée, Megane sait tenir à profit ce que bon lui semble. C’est qu’elle ne se laisse pas marcher sur les pieds la miss ! Petite rebelle de la famille, son esprit révolté digne d’un artiste fait que la jeune fille ne tienne pas toujours sa langue dans la poche. Franche, elle préfère jouer la carte de l’honnêteté plutôt que l’hypocrisie.
  
  Quant à sa détermination, c’est entre autre grâce à son envie d’aller de l’avant, de faire ce qui lui plait qui fait, de Megane, une jeune fille ambitieuse. Lorsqu’elle veut quelque chose, rares sont les fois où elle n’arrive pas à obtenir ce qu’elle désir. Têtue ? Certainement. Détestant avoir tord, il faut toujours qu’elle ait le dernier mots ou qu’elle se venge d’une autre manière. C’est d’ailleurs une assez mauvaise perdante. Si elle s’investie dans quelque chose, c’est qu’elle sait d’avance que cela aboutira à quelque chose ou qu’elle s’en sorte gagnante. Megane fera tout pour avoir ce qu’elle veut.
  Pourtant, bien qu’elle soit déterminée, son avenir en tant designer de l’entreprise familiale n’était pas son premier choix. Megane, elle se voyait plutôt créatrice de mode que de bijoux. Le fait de savoir que son avenir était prévu avant même sa naissance, ne la rend pas très heureuse. Elle aurait préféré choisir ce que bon lui semblait. Mais bon, fort heureusement, bien que son père soit un peu sévère avec elle, elle aime dessiner et adore sa famille. Elle ne voudrait, donc, pas les décevoir…. Même si, à la maison, les disputes sont souvent causées par la cadette de la famille. Je vous l’ai dit lorsque l’on est bavarde, que l’on est franche, déterminée et rebelle, c’est pas toujours le Happy day ! Mais il y a pire… alors Meg garde le sourire.
  
  
• Physique :
  C’est d’un visage fin aux allures de poupée que la jeune Clayton affiche chaque jour. Sa peau douce et semblable à la porcelaine accentue cette impression de poupée. Pourtant, Megane n’est pas une de ces filles artificielle. Plutôt naturelle, son maquillage se restreint à un peu de fond de teint, de blush, du crayon noir et parfois même un peu de fars à paupières et du brillant à lèvres.
  Possédant de jolis yeux d’un brun noisette, qui peuvent aussi bien pétiller de joie que vous transpercer de la haine, Megane reste tout de même fier de ses yeux. Bien qu’ils soient de même couleur de plus des deux tiers du monde, elle les adore. Il est vrai que des iris clairs attirait plus l’attention chez la gente masculine, mais casse la tienne ; ça ne sera pas pour cela qu’elle métrerait des lentilles de couleurs ou autre pacotille pour attirer les jeunes hommes. Elle a bien d’autre atout pour plaire. Quant à ses sourcils soigneusement fins, peuvent se froncer régulièrement sans qu’elle ne s’en rende compte lorsqu’elle réfléchit ou se met en colère. De même pour son nez si petit, si fin qui se plisse lorsqu’elle est contrariée peut parfois vous faire regretter de l’avoir embêté.
  Pourtant, ce que l’on remarque le plus chez la jeune fille est son sourire. Très souriant et ayant le rire facile, le sourire de Megane est unique. En effet, des sortes de rides se forment aux coins de ses lèvres lorsqu’elle sourit. Ajouter a cela un grain de beauté sur sa joue et vous avez l’image modèle de son visage.
  Quant à sa chevelure brunes foncée aux reflets plus clair lorsqu’elle est éblouit par le soleil sont, avant tout, lisse de nature lorsqu’elle prend bien soin d’eux. Mais quelque fois, il lui arrive de les laisser à leurs guises, ce qui les rend onduleux ou bouclés de temps à autre.
  Doté d’une beauté naturelle, Megane aurait très bien pu faire carrière dans le mannequinât. Les seules choses qui l’en empêchaient, étaient sans doute son ambition de faire carrière ailleurs mais aussi sa petite taille. En effet la jeune fille mesure tout juste un petit 1m63. Ce léger détail n’était pas un défaut à ses yeux. Celle-ci adorait qu’on baisse les yeux vers elle ou qu’elle puisse entendre le cœur battant lorsque un garçon la prenait dans ses bras. Et puis comme elle aimait si bien dire : « Plus c’est petit, plus c’est chou » xD De plus sa taille fine, ses longues jambes élancés s’harmonient infiniment bien avec ses formes bien proportionnées, lui donne vraiment cette allure de petite poupée.
  
  
• Goûts et préférances :
  Ce que Megane aime avant tout sont les bijoux. Pas étonnant vu qu’elle est l’héritière de sa famille bijoutier hors paire. Dés qu’elle peut ou que son inspiration vient, elle ne peut s’empêcher de faire des esquisses des prochains bijoux qu’elle fera un jour. Le dessin fait donc aussi parti de ses hobbies. Aimant donc l’art, la musique et la danse en font également partie de ses passions. Rien de tel que d’écouter une musique entraînante pour se détendre, s’amuser ou se calmer aussi. Quant au sport, Meg se réduit à faire un petit jogging de temps à autre, de nager ou de faire d’autres exercices physiques. Bien qu’elle aime le quidditch, elle préfère être supportrice. Par contre, il y a bien un sport où elle ne se prie jamais d’y jouer : le shopping. Ayant une bonne fortune, elle adore les vêtements et ne peut s’empêcher d’en acheter lorsqu’elle voit quelque chose qui lui plaît. Constamment à la page, Megane aime la mode et ne s’en prive pas.
  A savoir également que la jeune fille est une gourmande de première. Que ce soit pour le chocolat, des sucreries ou même les garçons, Meg’ adore goûter un peu de tout et découvrir de nouvelles choses.
  
  
• Ambitions:
  C’est d’une part, par cette qualité mais d’autre également que la jeune Clayton s’était retrouvée dans la maison des Serpentard, à Poudlard. Jeune femme déterminé, elle sait aboutir à ses fins lorsqu’elle veut ou s’investie dans quelque chose. Ainsi, elle espère faire honneur à sa famille en voulant devenir la dirigeante de l’entreprise familiale "Clayton’s jewelry Magic" comme il se doit.
  

• Année scolaire: 6 ème année
  
• Composition de la baguette magique: 25,5 centimètres, bois d’ébène contenant un crin de licorne (le blanc et le noir réunit…)
  
• Matières préférées: Potion, Sortilèges & Métamorphose
  
• Matières détestées: Divination : pas besoin d’étudier l’avenir… il est déjà programmé. C’est elle qui fait son avenir !
  Botanique : non mais vous croyez vraiment que la jeune fille va poser ses belles mains dans la terre !
  
• Ecole d'origine: Poudlard dans la maison de Serpentard

• Prénom: Lili
  
• Avatar réservé: Sophia Bush
  
• Comment avez-vous découvert le forum ? Par hasard et par mon frère ^^
  
• Que pensez-vous du forum ? Magicalement Magnifiquement votre voyons ! Trop beau design et le contexte est génial xD
  
• Niveau RP (sur 10): euh je dirais 6 /10
  
• Activité (en jours par semaine, mettez une note entre 0/7...7/7) : pendant les semaines de cours 4-5/7 sinon 6/7
  

11 Février 1995 – L’heureuse nouvelle

"Aime la vérité, mais pardonne à l'erreur."

- C’est une fille ?
- Oui, le docteur en est certain !
- Parfait ! Allons l’annoncer à la famille, mon amour…
- Mais si elle…
- Ne t’en fais pas, c’est fini... On peut plus rien faire… c’est navrant mais c’est ainsi! Allons ne culpabilise pas, tu n’y es pour rien…. Elle est devenue folle que veut-tu…même pas capable de me faire une héritière en plus ! Mais toi, mon amour… C’est le moment, allons-y !

Le jeune couple marchait tranquillement jusqu’à la belle demeure de la famille Clayton en ce rude froid d’hiver. La nuit venait de tomber. Au loin, on voyait déjà les lumières scintiller de la salle à manger. Tout était près, la famille au complet était présente. Tante Agathe courrait derrière son petit neveu qui commençait juste à peine de faire ses premiers pas, le grand-père, James regardait avec amusement la scène. C’était le premier enfant de la famille puisque la tante ne s’était jamais mariée et eu d’enfants. Cela ferait sans doute un très beau tableau. Une famille heureuse, fière de leur nouvelle relève, s’apprêtant à dîner accoutré de leurs plus beaux vêtement et bijoux. Il ne manquait plus que Monsieur…..
Et sa compagne !

Lorsque – enfin arrivé à l’intérieur – l’homme se dirigea vers la grande salle à manger pour dévoiler sa présence, des cris de joie l’accueillir chaleureusement. Cela faisait déjà plusieurs mois qu’Alexander Clayton était absent à cause de son travaille. En effet, étant directeur de l’entreprise familiale ‘Clayton Jewelry Magic’ dans le département des finances et gestion de commerces, il lui était difficile d’être à la maison assez souvent, surtout depuis quelques mois déjà. Mais le voila présent, c’était l’essentiel.

- Alex ! Regarde Austin… c’est papa !
- Pa-pa !

Ouvrant grand ses bras pour accueillir son fils, Alexander ne put s’empêcher de se montrer quelque peu fier d’avoir un petit garçon si tendre. Il avait bien grandit depuis la dernière fois qu’il l’avait vu. Le voir ainsi marcher jusqu’à lui pour la première, le fit oublier la peine qu’il avait eue lorsque l’on lui avait annoncé, à sa naissance, qu’il s’agissait d’un garçon. Mais très rapidement, les exclamations de joie s’interrompirent. La compagne de Monsieur Clayton venait d’apparaître sur le pallier de la porte. Tous les regards se tournèrent vers cette femme. Jeune, belle, légèrement intimidé de faire irruption aux retrouvailles familiales, elle s’avança de quelque pas. Tous, y comprit le petit enfant, regardaient avec étonnement cette nouvelle venue. Qui était-elle ? Et surtout ce léger petit détail troublant qui ne les laissaient pas indifférent : son gros ventre !

- Je vous présente Marilyn…
- Bonsoir… dit-elle de sa petite voix timide.

S’en vient alors une terrible discussion endiablée entre le fils et le père. Il était évident que la jeune fille était enceinte de Monsieur mais la famille n’était pas aussi ravie de la nouvelle. Il était hors de question qu’une petite aventure en Amérique, nuirait à la réputation de la famille et cela le grand-père et la soeur en étaient bien conscients.
« Que vas-tu faire de ta femme Jackie ? », « Que vas-tu dire à ton fils ? », « Que dira la Presse de cette affaire ? », « Une amante enceinte jusqu’aux yeux ! » « S’en est finit de notre réputation ! » « Un divorce ? N’y songe même pas ! » « Bien qu’elle soit folle, elle te fera une fille plus tard… » « Nous vous donnerons de l’argent si vous partez de notre vie et ne dites pas un mots, Mademoiselle ! » « Comment ? Est-ce une menace ? Alexander Matthew Clayton, cesse de te conduire comme un irréfléchie ! »… « Euuuh pardon ? tu as dis…Une…une fille ? »

A peine avait-il annoncé le sexe du bébé que les cris incestueux du ‘vieux’ James cessèrent immédiatement. Il avait bien entendu. Une fille. N’êtes-ce pas ce qu’il souhaitait, une petite fille pour perpétuer le don des filles Clayton ? Un tout autre regard se posa sur cette Marilyn. Se trouvant légèrement en retrait de cette dispute, elle s’était assise sur un fauteuil jusqu’à ce que le petit Austin vienne auprès d’elle, intrigué par ce gros ventre. Alors que les deux premières générations se disputaient, la troisième se faisait connaissance gentiment. Caressant timidement le ventre de cette dame inconnue à ses yeux, pour le moment, Austin riait de joie avec celle-ci. *Qu’elle était gentille cette jolie dame… et son ventre bouge de temps à autre.. que c’est rigolo !* pensait-il. Ce n’est que lorsqu’elle entendit son prénom, que Marilyn leva les yeux pour voir que tous la regardaient d’un air plus accueillant.

- Comme je le disais, tout à l’heure, je vous présente Marilyn, reprit Alexander d’un air plus sévère que la première fois. Elle dînera avec nous ce soir, et sûrement les jours à venir.
- En-enchanté Mademoiselle, s’empressa de dire le vieux James. Voulez-vous un rafraîchissement ? Comment se porte l’enfant ?


14 Février 1995 - La mauvaise nouvelle

" Chacun de nous porte un fou sous son manteau,
mais certains le dissimulent mieux que d'autres. "

Marilyn était restée que cela plaise ou non à la famille. De toute manière, Alexander n’avait rien à faire de ce que pouvait bien penser son sévère de père et sa vieille sœur célibataire. Cela faisait des années déjà qu’il obéissait gentiment sa famille. Maintenant, il était suffisamment mature pour décider sa propre vie… déjà qu’on lui avait imposé le travail qu’exerçait sa famille depuis des générations. Et puis, très rapidement, James trouva plein de qualités chez cette Marilyn. C’était une sorcière ! Quelle chance pour la famille. De sang pur… on en déduisait que oui, pour ne pas trop gêner l’affaire. Et puis assez jolie aussi… Qu’elle soit maladroite, très bavarde, à la limite de l’arrogance, légèrement surexcité,… le vieil homme fermait les yeux. Ce qui importait était ce qu’elle portait. Une fille…
Quant à Austin, il s’entendait assez bien avec cette nouvelle dame à la peau douce et au gros ventre. On lui apprit qu’il y avait une petite fille là dedans qui allait être sa sœur. Quelle heureuse nouvelle. Il allait enfin pouvoir s’amuser avec un petit être de son âge… enfin presque. Il ne manquait plus qu’à annoncer la nouvelle à Madame…

- Peut être serait-il mieux que je reste avec ton fils et ta sœur…
- Non, je tiens à te la présenter. Elle ne te fera pas de mal, je ne lui laisserais pas faire.

Jackie Clayton se trouvait dans la chambre n° 23, au troisième étage de l’hôpital St Mangouste. Voila des mois déjà que la jeune femme s’y trouvait pour « folie chronique, alcoolisme et geste incontrôlables » disaient les médicomages. La véritable raison de ce comportement : la naissance de son fils Austin. Pourquoi exactement? La famille Clayton voulait une fille. C’était une honte, un déshonneur de n’avoir pas su donner ce que l’on demandait. De telle sorte que le grand-père James Clayton ne cessait d’humilier sa belle-fille. La traitant d’incapable, d’alcoolique ou autres noms moins plaisant, la pauvre Jackie ne pu plus longuement résister à cette autorité Clayton et sombra dans la dépression, les médicaments, l’alcool… la folie. Ne s’occupant plus de son fils, elle se trouva donc très rapidement à l’hôpital après quelques jours de coma. Depuis, elle délirait et ne s’exprimait plus correctement. Bref, une décente aux enfers… Irrécupérable…Voila la vraie raison mais seule la famille Clayton le savait exactement.

Une fois de plus, Alexander entra tout d’abord seul dans la chambre pour faire face à sa femme. C’était à peine si il la reconnaissait. Ses cheveux en bataille, habituellement soigné, sa peau blanche généralement maquillée. Ce n’était plus Jackie. Regardant bêtement le plafond blanc de sa chambre, son regard était vide de vie.

- Comment vas-tu Jackie ?
- Jackie Anne Marshall Clayton, s’il vous plaît monsieur. Ooooooh mais qui voila : Alexander Matthew Clayton !
- Tu te souviens encore de mon nom en entier ?

Part sa folie chronique, Jackie perdait parfois la mémoire. Oubliant que cet homme était son mari et non la visite quotidienne de ce lieu calme, ne se souvenant même plus de l’existence de son unique fils, la jeune femme gardait tout de même en mémoire quelques détails anodins. Par exemple son nom complet ou celui de cet homme aux yeux verts…

- Bien sur…Tout comme je sais réciter un vers de Shakespeare … Voulez-vous écouter ? : « Tout honnête que soit, il n'est jamais bon d'apporter de fâcheuses nouvelles... Les mauvaises nouvelles, laissez-les s'annoncer elles-mêmes, à l'instant qu'elles nous touchent.»

Alors qu’elle continuait de délirer dans sa folie en continuant de jouer la pièce de Shakespeare. Exaspéré, Alexander s’avança alors vers sa folle de femme et la secoua légèrement pour qu’elle cesse de dire des choses intérêts. Était-ce du fait que Monsieur avait été surpris d’entendre ces vers si crédible à la situation qui s’y préparait qu’il agissait ainsi ? Ou sa femme était-elle devenue médium durant ses crises d’hystérie ?
Une fois calmée, elle se tu et écouta ce qu’avait à dire sa nouvelle visite du jour dans un silence les plus totale. L’écoutait-il vraiment ? Il en savait trop rien mais il profita de cette tranquillité occasionnelle pour lui annoncer la nouvelle. Alexander était un homme très manipulateur lorsqu’il le voulait. Il le fallait bien après tout pour faire de bonnes affaires dans son travail. Lorsqu’il voulait quelque chose, cela devait ce passer comme il le voulait et pas autrement. Ainsi, il employa les mots juste, au bon moment, avec l’intonation voulue sans oublier de laisser passer plein de sous-entendu à chacune de ses phrases. Tout devait se passer dans le calme, sans que personne ne sache l’histoire… il fallait à tout prix qu’il se libère de cette femme sans esprit. Jusqu’à là, tous ce passait comme il l’avait prévu. Ne se rappelant plus qu’elle était mariée à lui, il n’allait tout de même pas le lui faire rappeler… pour qu’elle demande une part de l’héritage, non merci ! N’ayant plus la conscience aussi d’avoir eu un fils, Alex n’allait pas enfoncer le couteau dans la plaie non plus…non il lui raconta simplement qu’il avait rencontré une charmante jeune fille dont il était amoureux et qu’il avait l’intention de l’épouser au plus vite. Jackie paraissait heureuse de savoir que son ami du jour allait se marier. Elle a toujours été heureuse pour les autres, cette femme. Pas une larme à l’horizon, encore moins une crise conjugale à prévoir… tout se passait bien. Prenant alors les mains de son ami pour le féliciter, Jackie les contempla tendrement comme si elle les voyait pour la première fois. Ne pouvant s’empêcher de les caresser, de les tourner, retourner, ces mains douces, masculine….et cette bague ! Une lueur scintilla alors dans ses yeux dépeuplés de souvenir. C’est alors qu’un rire sarcastique s’échappa dés lors des lèvres de la jeune femme. Elle rit, rit à faire briser les verres en cristaux. A la fois surpris et un peu apeuré de cette nouvelle attitude de sa femme, Alexander tenta, temps bien que mal, de la faire taire mais rien à faire. Jackie riait. Riait à plein poumon. Un rire hystérique. Un rire déchirant…rempli de joie et de tristesse, parsemé d’un brin de colère.

- Vous croyiez que je suis si folle que ça, Monsieur Clayton ? C’est votre famille qui est folle. Oui folle ! Absurde ! Détraqué ! C’est à cause de vous tous que je le suis devenue également ! J’étais pas comme ça avant… je vous déteste ! ton père, ta sœur, toi…oui toi mon mari ! Je n’ai pas oublié bien que j’en mourais d’envie de pouvoir oublier ton visage, ta voix, ton nom… tu me répugnes Alexander !

Se détachant sauvagement de sa femme, le jeune homme la dévisagea longuement avant de pouvoir dire quoi que ce soit. Elle avait donc agit de la sorte… telle une folle… en essayant de se convaincre à elle-même d’oublier le passé qu’elle avait enduré chez les Clayton. Quelle garce ! Comment pouvait elle agir ainsi avec lui…il l’aimait bien après tout…et leur fils. Comment avait-elle pu le renier sans scrupule. Non, Alexander ne pouvait accepter l’attitude de sa femme. Décidé à deux cent pour cent qu’il faisait la meilleure chose de la quitter, Jackie ne méritait plus que s’appeler Madame Clayton. Cela serait un déshonneur pour la famille.

- Tu n’as aucun scrupule pour ton fils ! As-tu pensé à ton fils, Austin ?!
- Qu’importe, vous ne l’aimez pas non plus ! Vous qui voulez tant une fille… alors franchement entre nous, qui est le plus hypocrite, c’est bien vous !
- Assez ! Comme oses-tu dire cela !
- C’est parfois par la bouche des fous innocents que la vérité sort ! … Dis à mon fils que je l’aime malgré ce qu’il est.
- Je ne lui dirais rien du tout ! désormais, ce sera Marilyn sa mère !
- Marilyn…comme Marilyn Monroe ? rétorqua Jackie de son petit sourire sarcastique, eh bien quelle digne mère… une autre accro aux médoc… tu changes pas tes goûts Alex !

Parlant de sa voix les plus impassible, Jackie savourait tranquillement sa vengeance. Cela faisait un moment déjà qu’elle attendait ce moment. Cela faisait quelques jours déjà qu’elle ne prenait plus les potions tranquillisantes des médicomages. Tenant à être consciente de ce qu’elle voudrait dire à son mari dés son retour, Jackie avait préparé le terrain depuis un moment déjà. La vengeance est un plat qui se mange froid, parait-on… et bien elle allait le servir très froid. Que c’était amusant de voir Alexander Clayton déstabilisé dans son propre jeu. Lui qui aimait tant contrôler les choses… le voila ébranlé par la situation.

- A ce propos, as-tu pris les tiens ?! S’exclama-t-il alors de son air ronchon. Tiens, je t’aide…. J’ai même apporté ton whisky préféré pour… notre dernière st-valentin.

Lui tendant les médicaments posés sur la table de chevet, il versa un peu de cette eau-de-vie esquisse qu’il avait bien fait d’apporté du bar de la maison, et la servit accompagné d’un large sourire. Lui aussi aimait se rendre sarcastique lorsqu’il le pouvait. Rien de mieux que de provoquer sa femme alcoolique par ce verre in refusable. Inutile d’ajouter qu’elle le bu en un seul trait. C’est qu’à St-Mangouste on n’avait pas l’habitude d’offrir un tel désaltérant.

- A ta santé, chérie…

Prenant grand soin de laisser la bouteille à portée de main – au cas où elle voudrait se resservir- Alexander appela alors Marilyn et fit les présentations tant que sa femme était encore calme. Bien trop occupé à goûter son breuvage qui lui manquait tant, Jackie n’écouta que d’une oreille. Tout ce qu’elle avait compris c’était que s’en était fini… Jackie ne sera plus Madame Clayton. Marilyn s’en chargera de le faire, ainsi que de s’occuper d’Austin.

*Cette inconnue ! S’occuper de mon fils ?! * pensait alors la jeune hystérique mais qu’il était bon ce Whisky aussi… * Enceinte ? Ben qu’ils vivent heureux ces salopards de Clayton ! * Jackie en avait rien à faire ! * Une fille ?! Je déteste encore plus cette Garce !*

Se levant d’un bond de son lit, Jackie se précipita alors vers cette femme qui avait détruit toutes ses chances de pouvoir se venger comme il le fallait. Elle qui aurait voulu que son mari et toute sa famille finisse dans le désespoir de ne pas avoir une descendante. Elle qui aurait souhaité que cette famille finisse dans le déshonneur et la pauvreté.
Les mains tendues devant, elle accouru vers le cou de Marilyn, prête à l’étrangler. Dans son élan sauvage, elle ne remarqua pas le sort qui lui avait jeté par son mari. Arrêtée à temps dans son impulsion, Jackie se trouva attaché, sans même pouvoir bouger. Un regard noir pouvait se lire dans les yeux de Monsieur. Quant à son amante, ses yeux exprimaient l’effroi. Jackie, elle délira une fois encore, criant à plein poumon devant cette injustice. Entendant alors venir les aides-soignants, Alexander fit rapidement disparaître la bouteille de Whisky pour ne pas être accusé de rendre sa femme malade, ivre.

Inutile de dire que le jeune homme paya assez convenablement l’assistance pour oublier cette scène et que – après avoir donné une bonne dose de tranquillisant à Madame – le jeune couple d’amants quitta les lieux comme ils étaient venus, mains dans la mains…amoureux… libre.

15 Février 1995 - Une mort tragique

"Elle me résistait, je l'ai assassinée."

- Morte ?!
- Morte…
- Mais comment ?!
- Suicide….
- Mais…
- N’en parlons plus…Affaire classée, mon ange, nous seront tranquille maintenant.
- Parfaitement, mon fils… il ne faut surtout pas vous faire du souci ma chère Marilyn, ce n’est pas bon pour le bébé.

Là, tous assis dans la grande pièce à vivre de la maison, la famille Clayton venait d’apprendre par le courrier expresse la mort de Jackie Anne Marshall Clayton. Elle avait été trouvée morte, tôt ce matin, dans son lit, le bocal des comprimés vides. Les médecins en ont déduit qu’elle avait voulu finir avec sa vie. Mais savaient-ils qu’Alexander avait gentiment apporté un Whisky à sa femme, la veille ? La bouteille était-elle peut être empoisonnée… Et puis savaient-il que Monsieur James Clayton avait également rendu visite à sa belle-fille, très tard le soir, avant sa mort ? Non, bien évidement personne ne le savait… était-ce vraiment un suicide ? Pour la presse oui…mais pour les hommes de la famille Clayton non…. Un secret de famille a gardé en eux.

Les pires histoires sont des histoires de famille...

16 Février 1995 – Une affaire étouffée


« La famille Clayton est en deuil. En effet, durant la nuit du 14 au 15 Février, Madame Jackie Anne Marshall Clayton, femme d’Alexander Clayton, le célèbre famille de la bijouterie Clayton […] a été retrouvé morte dans son lit. Le directeur de St-Mangouste est terriblement navré de ne pas avoir su soigner sa patiente comme il le fallait. Laissant malencontreusement des comprimés puissant dans la chambre de sa patiente, ceux si disparurent le lendemain. La famille de la défunte Jackie demande justice au tribunal pour mauvaise […]. Comme vous le saviez, Madame Clayton souffrait de folie passagère depuis la mort de son premier enfant. En effet, il a plus d’un an, la famille venait de subir le décès de leur premier héritier alors qu’ils l’attendaient patiemment. Ne vous souvenez donc plus de l’annonce sulfurante que cette célébrissime famille avait annoncé? Pourtant, à la naissance de l’enfant, nous n’avions plus reçu d’échos de leur part. Et la raison était simplement mais tragique aussi : le pauvre bébé avait rapidement trouvé la mort. Voila pourquoi Jackie Clayton s’était vite retrouvé dans la dépression. Quelle mère ne souffrait-elle pas de perdre son enfant ! […] L’enterrement se déroulera demain à 15h au […] La famille Clayton tienne à ce que la cérémonie se passe dans la plus grande intimité vu les circonstances […] Je tiens à adresser, au nom de toute l’équipe de la Gazette, les plus sincères condoléances à la famille Clayton. En espérant de meilleures nouvelles.

L. Sanders »

- Eh bien ! Vous en avez de l’imagination père ! dit alors Alexander après avoir terminé sa lecture de l’article paru dans la Gazette du Sorcier ce matin.
- Ah, ma foi, les hommes de la famille Clayton doivent bien être bon en quelque chose tout de même.
- Je crois que je n’aurais pas su inventer mieux… ce bébé mort à la naissance… parfait pour cacher l’existence d’Austin au public, pour le moment du moins… personne ne s’en doutera puisqu’on ne l’avait encore jamais dévoilé au public.
- Et oui. Il suffira que votre Marilyn ne se expose pas encore au public durant quelque temps… le temps de faire croire au deuil, mon fils ! Tu n’auras qu’à continuer ta vie en Amérique, en attendant… avec ton fils et ta fille ! D’ailleurs qu’elle naisse ici, à la maison, serait préférable pour ne pas lever d’éventuels soupçons. Ensuite, on fera une annonce à la presse que tu t’es marié avec Marilyn, que vous avez eu deux enfants rapidement et le tour est joué.
- Bien…
- Pour quand est-ce l’accouchement ?
- En Mai je crois…

17 Mai 1995 - La Naissance tant attendue

"Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris."

En cette belle journée de Mai, toute la famille attendait impatiemment le premier cri de l’enfant. Cela faisait quelques heures déjà que Marilyn était en plein travail. Très vite, on avait appelée une cousine éloignée de la famille qui était sage-femme pour lui venir en aide. Car comme le voulait Monsieur James Clayton, sa petite-fille devait naître dans leur demeure. Tous impatient de voir la petite tête de cette fille tant attendue, les membres Clayton faisaient les cents pas dans le salon. Le vieux Clayton tendait de tant à autre l’oreille, près à bondir dés le moindre cri de bébé. Agathe, surexcité, n’arrêtait pas de s’inquiéter pour le moindre détail. « Et si elle a les yeux verts comme sa mère, ça serait encore mieux ! ». « et l’intelligence d’Alex bien sur ! » «Eh si elle a pas le don ? »
A ces paroles, le vieux James failli avoir une crise cardiaque en entendant sa fille en douter encore. Affichant ses grands yeux noirs, James imposa sa conviction. Ce bébé allait avoir le don. Impossible de penser le contraire. Quant au petit Austin, il jouait tranquillement avec ses petites voitures rouges ne se doutant de rien. La seule chose qu’il savait c’était que son papa était avec cette gentille dame au gros ventre, dans la chambre avec une autre femme vêtu de blanc et qu’ils n’allaient pas tarder à ressortir avec sa sœur.
Alors que le vieil homme allait expliquer à sa fille aînée que le bébé allait avoir le don comme toute les autres filles de cette famille, le cri tant attendu retenti. Rapidement tous deux se ruèrent vers la porte pour diriger vers la chambre de travail. Alexander les accueilli chaleureusement, le regard humide de larmes de joie et les amena vers le lit où se trouvait Marilyn…et le bébé.

- C’est….c’est bien une fille ? demanda légèrement embarrassé le nouvellement grand-père
- Oui…une belle et mignonne fille, comme sa maman, répondit Alexander heureux.

Embrassant sa compagne sur le front, pour la féliciter de son travail, certes, douloureux mais tant attendu, et contempla sa nouvelle petite fille. Le petit être se tenait tranquillement blottit dans les bras de sa mère. On voyait déjà ses quelques cheveux bruns. Quant à ses yeux, ils étaient encore fermé pour l’instant, au grand suspense pour Agathe qui voulait à tout prix savoir quel était leur couleur.

Après des heures de repos, la famille se retrouva, une fois encore rassemblé dans le salon. Marilyn avait amené sa fille dans cette belle couverture de bébé qu’appartenait à la famille Clayton depuis des années déjà. De bras, en bras, la petite nouvelle de la famille fut portée par les membres sa famille. En passant de son père bien sur, puis de sa tante Agathe et enfin le grand-père James, tous sans exception, savouraient joyeusement les petits gestes de l’héritière.

- Et si nous l’appelions Audrey… comme notre ancêtre talentueuse ?S’empressa de dire le vieil homme fier de sa brillante idée et si heureux d’avoir enfin une petite fille.
- Euh… je trouve qu’il serait préférable qu’elle porte son nom à elle…qu’elle soit unique, suggéra Marilyn.
- Bien… pourquoi pas Alicia ? Amanda ? Andréa ? ou…Al…
- Mégane ! s’empressa de dire la jeune mère en reprenant sa chère fille dans ses bras. Qu’en penses-tu Chéri ?
- Mais ! Mais !? Selon la tradition… toutes les filles de la famille Clayton qui ont le don, ont un prénom commençant par la lettre A ! Je vois que vous n’avez pas lu tout notre livre sur notre famille, Marilyn.

Sans prêter la moindre attention à cet homme autoritaire, la jeune mère souriait chaleureusement à sa fille. Ses paupières encore fermées, Marilyn savourait aisément la sensation que l’on pouvait ressentir lorsque l’on sentait les battements de ce petit cœur, battre tranquillement. Et cette délicate peau douce… ces petits doigts tous fins… Sans perdre une seconde son attention envers sa fille, Marilyn répondit calmement au vieil homme avec un léger petit air malicieux.

- Si, justement je l’ai lu... en entier d’ailleurs…et il me semble qu’il n’y a aucune Mégane chez les Clayton à ce jour. Voila pourquoi Ma fille mérite d’être exceptionnelle. Si vous tenez tant… elle pourra avoir un second prénom commençant par A, pour garder votre tradition…. Mais cet enfant s’appellera Mégane… si Alex le veut bien ?

Des échanges de regards se firent dans la pièce. Levant enfin son regard qu’elle portait sur sa fille, Marilyn fixait son amant de son air les plus charismatique auquel on ne pouvait refusé. Quant à James, son regard vif observait cette femme. Bien qu’elle soit la mère de sa petite-fille, il y avait quelque chose qu’il n’aimait pas en elle. Le fait qu’elle soit bien plus maligne que ne l’était Jackie, peut être… et puis après tout, il n’allait pas se mettre en colère contre sa future belle-fille qui lui avait donné une petite fille. Alexander accepta, bien évidement puis pris sa fille dans les bras. Il en était si fier. Lorsque enfin les paupières du bébé s’ouvrirent, il ne put s’empêcher d’accueillir chaleureusement d’un sourire heureux.

- Bonjour, Mégane Ambre Clayton.

A son tour, Marilyn sourit à sa fille. Mais un sourire ayant une toute autre signification pour elle. Oui, la petite avait hérité des beaux yeux de sa mère comme le suggérait Agathe. Oui, elle était très belle. Mais Marilyn avait gagné une bataille contre ce vieil homme autoritaire. Lui qui imposait ses lois depuis des années déjà, et voila qu’à peine débarquée dans leur famille qu’elle avait réussi à imposer ses propres règle. En tant que mère, elle avait tous les droits sur sa fille au grand damne du vieux. Peut être que cette Jackie se laissait-elle faire contrairement à Marilyn… en tout cas, ce n’était que le commencement. Adressant un sourire mesquin à son futur beau-père, la jeune mère savait pertinemment bien que la seule raison qu’elle soit acceptée dans cette famille c’était pour avoir donnée la naissance d’une fille. Au reste, elle savait qu’elle n’avait pas une plus grande place dans le cœur de cette crapule de James Clayton. Inutile d’ajouter qu’elle employa un ton malicieux à l’attention de celui-ci.

- En plus, Mégane veut dire ‘Perle’ en latin…parfait pour une perle rare ! vous ne trouvez pas, Papy James ?

2000 - 2005 - L’enfant prodigue

Cela faisait cinq ans déjà que Marilyn faisait partie de la famille des Clayton. Comme l’avait dit James, après la naissance de Mégane, le couple se marièrent dans la belle demeure de la famille Clayton et partirent en Amérique quelque temps. Tous cela s’était passé dans la plus grande discrétion pour ne pas soulever des soupçons dans la presse. Il fallait garder la même réputation fidèle de la maison Clayton…
Leur séjour aux Etats-Unis ne dura pas longtemps, pas plus de deux ans en tout cas. De retour en Angleterre, la famille avait annoncé officiellement le mariage et la naissance des deux enfants comme prévu. Puis on ne porta plus trop attention à la vie privée de cette famille.

Vivant dés lors vivant dans la tranquillité, Alexander et sa femme Marilyn virent grandir leurs enfants. A près d’un an d’écart, les deux enfants s’entendaient plutôt bien… comme deux frères et sœurs quoi. Entre quelques petites disputes par ci, par là ou des câlins, les deux enfants s’amusaient vraiment bien ensemble. Ce qui était une joie pour la famille. En effet, ils tenaient à tout prix les faire croire qu’ils étaient vraiment frère et sœur de même parents.

Un autre secret de famille enfoui dans un placard au grenier du manoir Clayton…

En ce 5ème anniversaire de la petite dernière, la famille était –comme pour le jour de sa naissance – réuni au complet dans la grande salle de séjour. Entre ballon de toutes les couleurs, guirlandes enchantées, pluie confettis à volonté, friandises et gâteaux remplissant toute la table, il y en avait de quoi faire la fête… mais on retrouva toute cette famille autour d’une table, Mégane assise sur une chaise devant des crayons de couleur et du papier.

- Vas-y Mégane… dessine un joli dessin.
- Mais quoii papy ?
- Ce que tu veux ma chérie….une maison, un chien, maman, papa, Austin…
- Tu vois le collier de tante Agathe ? c’est elle qui l’a dessiné quand elle était petite. Tu vois, maintenant elle l’a fabriqué et le porte. Tu veux aussi faire un collier pour toi ?
- Ouiiiiiii !
- Alors dessines-le ma chérie
- C’est du chantage, James !
- Admirez, très chère

Et le vieux James disait vrai. La petite Mégane empoigna déjà ses crayons de couleurs et se mit à l’œuvre. Silence général…tous observaient avec délicatesse si la petite dernière avait bel et bien le don de la famille Clayton. Ce don inouïe de créer des bijoux se remettait de fille en fille dans cette famille depuis la célèbre Audrey Clayton qui avait crée la première boutique avec l’aide de son frère. Depuis, l’entreprise familiale fonctionnait toujours de la même sorte. Sœur et frère travaillaient ensemble depuis des générations. Dernièrement, Alexander et sa grande sœur Agathe étaient à la tête de la ‘Clayton Jewelry Magic’, mais la pauvre dame se faisait de plus en plus vieille alors il fallait assurer l’ascendance des filles de la famille…
Le pauvre petit Austin, lui prendra sûrement la même place que son père. Un travail de comptable, de finances comme parmis tant d’autres, rien d’exceptionnel. Alors que Mégane avec son don, aura le privilège de faire ce qui lui plaît.

Pendant que la petite dessinait son premier grand chef-œuvre – qu’on encadra dans sa chambre peu après et qu’elle prouva à sa famille qu’elle avait le don – Austin, lui dévorait en cachette les petites tranches de gâteau, tout en ouvrant les paquets cadeau qui ne lui étaient pas adressé. De tout façon, personne n’allait le réprimander. Tous étaient bien trop occupés à regarder sa petite sœur faire des gribouillis multicolore…
Plus les années passèrent, plus Austin comprenait que seul Mégane comptait aux yeux de leur grand-père James. A chaque fois, sa sœur recevait un meilleur cadeau qu’elle. Elle avait le droit d’aller dans les boutiques de la famille et choisir ce qui lui plaisait sans même demander la permission. Lorsque lui travaillait dure à l’école, essayait d’être le meilleure dans tous les domaines, Mégane, elle dessinait tranquillement ce qui lui plaisait. Tous ce que faisait la petite fille, la famille adorait… surtout le grand-père et tante Agathe. Bien qu’Alexander soit devenu aussi strict de son père, cela ne l’empêchait pas de passer de bon moment avec son fils… et sa fille. Quant à Marilyn, c’était plutôt une maman cool qui laissait libre court les envies de ses deux enfants. Toujours là pour les tenir en aide ou les taquiner, la jeune femme entretenait une bonne relation avec ses enfants. « Une chance encore qu’Austin aimait sa sœur pour ne pas en devenir jaloux » tachait de dire Marilyn au reste de la famille à chaque fois qu’elle voyait le petit garçon mit de côté. Bien que ce petit garçon n’était pas son fils biologique, elle l’aimait comme s’il l’était et tâchait toujours de rendre les choses plus équitables dans cette famille.

Lorsque enfin le jeune garçon reçu la lettre de Poudlard pour ses 11 ans, Austin comprit très vite qu’il s’agissait d’une opportunité grandiose de prouver à sa famille de quoi il était capable. Aimait la magie comme toute famille de sang-pur, le jeune garçon se faisait une folle joie de quitter quelque temps cette famille, de laisser sa sœur tranquille – car ils se taquinait souvent ces deux là – et de s’épanouir tranquillement dans cette école. Oui, il devait prouver ses compétences.

- Ne fait pas de bêtises, ‘Tin
- Toi aussi Még’
- Tu vas me manquer.
- Toi non plus...
- Maiiiiiiieeeeuh !
- Je plaisante soeurette…allé l’année prochaine, tu y seras alors…
- C’est vrai ? Coooooool !
- Au revoir papa, maman…au revoir grand père…tante Agathe… je vous promets d’être le meilleure apprenti sorcier de Poudlard… pour…

Et le Poudlard Expresse emporta le grand frère dans cette nouvelle école. Pendant un an, Mégane connu l’ennui. Elle n’avait plus de compagnie pour jouer, pour rigole ou pour taper de temps à autre. Elle ne pouvait plus discuter avec une personne de son âge qui pouvait la comprendre… au lieu de cela, elle devait dessiner des choses de plus en plus compliquer pour satisfaire son grand-père et sa tante, se comporter comme une fille bien élevé et attendre, attendre qu’Austin revienne pour les vacances…. Attendre cette fameuse lettre de liberté…

2006 – 2010 Poudlard, prestigieuse école de magie

« Tous les enfants sont des sorciers »

Jamais elle n’oubliera cette fameuse lettre. Faite d’épais parchemin jauni, elle était écrite d’une encre vert émeraude magnifique. Aucun timbre évidemment, il y en avait pas besoin…Au dos, un sceau de cire frappé d’un écusson représentant un aigle, un lion, un blaireau entourant la lettre P scellait l’enveloppe. Aucun doute, c’était celle de Poudlard.
Mégane allait enfin rejoindre son grand frère. C’est qu’il n’arrêtait pas de lever des louanges de cette école. Là bas, on pouvait faire de la magie, avoir des cours mais aussi savourer plein de bonne choses aux dîners. Il y avait des escaliers magiques, des fantômes, un calamar géant, une forêt interdite, des licornes etc, etc… Enfin, elle pourra aller s’amuser comme tous les enfants normaux au lieu de rester dans cette maison à faire plaisir aux vieux James et Agathe avec de jolis dessins. C’est que Mégane en avait un peu marre d’être constamment surveillé par ces deux là ! Oui, bien sur qu’elle les aimait, mais comment dire… Mégane aimait la liberté aussi.

Comme l’avait dit son frère, le voyage dans le train fut long mais les bonbons de la dame au chariot excellent. Très vite, la jeune fille défilait compartiment après compartiment faisant connaissances avec les autres élèves. N’oubliant pas également de se présenter devant les amis très charmant d’Austin, elle dû ensuite passé par le grand lac dans une barque et découvrir le château illuminé. Arrivé dans la grande salle au plafond magique, les premières années devaient patienter en attendant leur nom pour pouvoir être répartie par le choixpeau magique. Tous ce passait comme Austin lui avait… à une exception près. Lorsque son nom retenti enfin, Mégane se dirigea vers le tabouret et entendit les réflexions du couvre-chef parlant.

- Flash Back -

- Gryffondor pour les courageux… comme moi ! C’est la meilleure maison de Poudlard.
- Ça veut dire que tu es courageux, fort, c’est bien ça ?
- Ouais !
- Wouhouuu mon grand frère… courageux… la classe
- Pourquoi tu t’étonnes ? Bien sur que je le suis.
- Quelle est la pire maison ?
- Serpentard, bien sur !
- Pourquoi ?
- Pourquoi !? ce sont des crapules ! des bons à rien ! des lâches ! je les déteste
- C’est où il est ton pire ennemi ?
- Ouais… depuis toujours les Gryffondors et les Serpentards ne s’aiment pas alors…
- Et moi j’irais où, tu crois ?
- Eh bien, pourquoi pas chez les Serdaigles… tu es si intelligente.
- Ce ne sont que des dessins…
- Ou chez les Poufsouffles… tu es si fidèle et gentille…
- Oh pas toujours…
- Gryffondor ! comme moi, j’en suis sur !

- Fin du flash Back -

En revoyant cette scène dans sa petite tête, Mégane était convaincue que son frère avait raison. Lorsque, couchés sur cette belle verdure parfaite du jardin de leur maison, sirotant une bonne limonade fraîche au son des criquets, attendant le soupé, son frère la voyant comme une future camarade de maison… il avait tort malheureusement.

- Serpentard !

Elle sera sa rivale, comme toujours… Depuis conception. Depuis sa naissance jusqu’à même à la maison, Mégane était toujours sa rivale, en quelque sorte… il en saura de même à Poudlard. Fort heureusement, cela ne changea en rien leur complicité fraternelle. Toujours très proche et bon enfant, les deux Clayton étaient bien l’un des rares couples ‘fraternel Gryffy-Serpy à Poudlard à s’entendre si bien. Être proche entre frère et sœur venait de famille…

Et les années passèrent. Alors qu’Austin faisait le malin, tout en ayant de bonnes notes, Még s’amusait aussi tout en préservant son intelligence. Se faisant plein d’amis – que cela soit des serpentard ou pas – Mégane avait su garder sa notoriété et son identité. Elle n’était pas vraiment comme toutes ces pestes de serpentard, ni solitaire et antipathique, ni cruelle et anti-moldu… non, Mégane était une serpentard à part, et tout le monde l’aimait ainsi. Ceux qui la détestaient, elle en avait rien à faire. Bien évidement si elle fut envoyée à Serpentard, ce n’était pas pour rien. Très ambitieuse et maligne, la jeune Clayton savait user de tous ses moyens pour arriver à ses fins. Tenant de son père, sans aucun doute…Quelque peu arrogante lorsqu’on l’embêtait ou lorsqu’elle était de mauvaise humeur, Mégane avait quelque trait de méchante vipère. Il le fallait bien après tout. Elle n’aimait pas se faire marcher sur les pieds par les autres. Très vite, Mégane comprit les atouts d’être une Clayton dans le monde des sorciers. Admirée par les bijoux qu’elle portait, par ses dessins qu’elle faisait de temps à autre ou autres, tous voulait être son amie. Il lui était difficile parfois de faire le tri des vrais amis mais lorsque, par malheur, elle découvrait le mensonge, l’hypocrisie dans une amitié, Mégane ne manquait pas de se venger comme il se doit. Voilà pourquoi certains élèves la connaissaient d’une manière ou d’une autre.
Pour ce qui est des cours, Mégane aimait beaucoup les portions, les sortilèges et la métamorphose, elle obtenait toujours d’excellente note dans ces matières. Quant aux autres, elle s’en sortait plutôt bien, même si elle détestait plus que tout la divination et la botanique.
Oui, Poudlard était une école super. Et puis, papa eu l’idée d’envoyer ses enfants dans une autre école…

2011 - Nouvelle école, Nouveau départ

« Les départs donnent souvent l'illusion d'une renaissance. »

«Blootherin »

Déposant le journal sur son bureau après avoir fait la lecture du journal à ses enfants, Alexander les fixa d'un sourire malicieux. Il avait préféré garder la surprise jusqu’à la veille de la rentrée. Débout, impatient les deux enfants Clayton attendait que leur père prononce quelque chose d’autre qui puissent les faire comprendre.

- Donc ?

C’était bien le style de Mégane. Impatiente comme pas possible, curieuse et prête à tout pour avoir ce qu’elle veut, elle tenait à avoir une réponse claire de son père de cette lecture du journal. D’un sourire satisfait de voir que sa fille tenait d’elle la détermination et l’allure d’une future héritière, Alexander se leva et se dirigea vers ses deux enfants. Qu’il en était fier.

- Et bien, j’ai décidé de vous inscrire dans cette somptueuse école.
- Quoi ?????
- Mais… Poudlard est super aussi…
- Je sais bien puisque j’y étais. Mais maintenant, tout le monde vous connaît là bas… alors qu’à Blootherin, plein de nouveaux élèves de tous les horizons arrivent. Des enfants de bonne famille… rien que Malfoy comme directeurs, laisse songeurs… plein de futurs clients prometteurs si vous voyez ce que je veux dire.
- Non.
- Qu’est ce qu’en pense Maman ?
- Euh… bien… elle est d’accord évidement.

Et voila que les deux Clayton se retrouvèrent à Blootherin. Austin allait entamer sa dernière année. Quant à Mégane, elle allait entrer en 6ème année. Se dirigent vers l’inconnu puisqu’ils ne savaient rien de cette école mis à par ce que leur père leur avait dit, les deux jeunes gens se trouvèrent face à un autre château aussi grandiose que Poudlard.

- Même pas pu dire au revoir à nos amis…
- Alors on va dire Bonjours aux nouveaux !

Affichant un léger sourire aux coins de ses lèvres, Austin regarda sa petite sœur un instant avant de laisser échapper un rire. Elle avait raison après tout. Il fallait faire face à un nouveau départ, un nouvel avenir. Un à un les nouveaux élèves venant des quatre coins du monde, attendaient à tour de rôle leur tour. Leur tour de se diriger vers le ou les directeurs pour subir un interrogatoire affin de déterminer quelle sera la maison adéquate pour chacun.

- Alors, fréro ! Où iras-tu cette fois-ci ? Muddleaf ou Abraxas ? les choix se resserrent…et moi ?
- Aucune idée. Franchement, je suis septique
- Au moins tu ne feras pas de mauvais pronostique pour moi.

Ce fut au tour d’Austin puisque l’on faisait par ordre alphabétique. Mégane appris tout juste qu’il fut envoyé dans la maison bleue, celle de Luna avant de se diriger, elle aussi dans la salle de ‘l’interrogatoire’. Une fois ressortie, elle su enfin dans quelle maison elle appartenait.

To Be Continued...
Pas pu faire plus court, désolé

Contente qu'elle te plaise. C'est bien la première fois que j'en fais une aussi longue xD
Ma maison me convient bien, je trouve et tant pis si mon frère et moi sommes encore séparé...
depuis le temps, on a l'habitude ^^

Je vais pouvoir m'amuser enfin maintenant